Au Brésil, l’Ibis Sport Club a une solide réputation à tenir. Celle autoproclamée de « pire club du monde », avec « 3 ans et 11 mois sans connaître la victoire, une performance enregistrée dans le livre des records », comme le mentionne fièrement son compte Twitter au 86 000 abonnés.
Mais ce statut est remis en cause par les débuts tonitruants en championnat cette saison : 3 matchs pour autant de victoires. Déconcertés les fans d’Ibis, célèbre pour son autodérision, réclament avec humour le « retour des défaites » et la « démission de l’entraîneur ».
Des messages relayés avec plaisir par le club, « honteux » de ses bons résultats. Cette communication plutôt drôle a rendu Ibis populaire. Dernier exemple en date : « Nous sommes l’équipe rouge et noire (en référence à Flamengo) qui gagne le plus en ce moment. Malheureusement, c’est la réalité. Acceptez-le. »
Et en cas de quatrième victoire consécutive dimanche contre Centro Limoeirense, le club battrait son record. Gare à la crise de nerfs des supporters.
ACABOU A PAZ, @IBISMANIA!
VAI ROLAR PROTESTO 🔥🔥🔥🔥🔥 pic.twitter.com/AKty0ZWTiM
— Nilsinho (@Nilsinho8) September 26, 2017
🤷🏼♂ pic.twitter.com/8J4DTqfEY5
— Íbis Sport Club (@ibismania) September 26, 2017
Desculpa ser chato, mas atualmente somos o rubro-negro que mais vence no país. Infelizmente é a realidade, aceitem. 👐🏼 #paz
— Íbis Sport Club (@ibismania) September 28, 2017