
C’est la fin d’une première partie de ce funeste feuilleton judiciaire entamé il y a déjà près d’un an.
L’enquête sur la mort de Ciro Esposito, décédé après les tragiques affrontements en marge de la finale de Coupe d’Italie en mai 2014, a été clôturée en ce début de semaine.
Son meurtrier présumé, le Romain Daniele De Santis, a été “submergés par les assaillants” napolitains, ce qui constitue un point clef du rapport.
Du côté de la famille Esposito, les avocats ont réagi sereinement à l’annonce en évoquant une manœuvre habile de la partie adverse pour “confondre la situation”.
Ce n’est d’ailleurs par un hasard si ce mercredi, un enregistrement effectué lors de l’agonie de Ciro à l’hôpital, a été diffusé dans le Giornale Radio Rai.
Le jeune homme est a priori très affecté, sa voix est fébrile et même parfois incompréhensible. Mais le témoignage de Ciro Esposito, interrogé par une criminologue, est précieux puisqu’il contredit la version de “Gastone” qui maintient que les Napolitains l’ont d’abord attaqué.
Il a aussi reconnu son agresseur sur une photo qui était accompagné de personnes casquées. À la justice de démêler le vrai du faux.