
La surprenante nouvelle est tombée ce lundi en Italie : les clubs qui demandaient un changement de règlement concernant la controversée “discrimination territoriale” ont obtenu gain de cause.
C’est la première grande décision du nouveau conseil fédéral du nouveau président Carlo Tavecchio. La “discrimination territoriale” a été supprimée avec effet immédiat. Celle-ci ne figure plus en tant que telle dans l’article 11 du Code de justice sportive mais en tant qu’expression outrageuse dans l’article 12. En clair, les sanctions se résumeront essentiellement à des amendes de 3000 à 50000 euros. Les cas les plus graves “à évaluer” pourront se solder par des huis clos, comme avant.
La discrimination territoriale visaient essentiellement les Italiens du Sud et particulièrement les Napolitains à travers des chants ou banderoles tels que “Vésuve, lave-les avec le feu” ou encore “Naples, égouts d’Italie”. Plusieurs clubs ont vu leur stade écoper de huis clos (souvent partiels) par les ultras qui en ont fait un symbole de la “liberté d’invectiver” quitte parfois à voir leur propre équipe pénalisée.
Certains supporters napolitains eux-mêmes en étaient venus à chanter des chants anti-napolitains en signe de défiance des instances du football italien.