Scène à peine croyable comme seule l’Amérique latine peut nous en offrir en ce dimanche 5 septembre. Le match Brésil-Argentine comptant pour les qualifications de la Coupe du monde 2022) s’est interrompu de manière définitive après moins de cinq minutes de jeu par l’agence brésilienne de veille sanitaire.
Quatre joueurs sont soupçonnés d’avoir violé le protocole anti-Covid (Cristian Romero et Giovanni Lo Celso, qui étaient titulaires, ainsi qu’Emiliano Buenda et Emiliano Martinez, d’Aston Villa, remplaçants).
En effet, en vertu d’une ordonnance fédérale datant de juin dernier, toute personne ayant séjourné dans quatre pays (dont le Royaume-Uni, en ce qui concerne les quatre joueurs) lors des 14 jours précédant son entrée sur le territoire brésilien doit se soumettre à une quarantaine.
Cependant un accord entre les dix pays de la Conmebol autorise les joueurs à circuler et de participer aux matchs des éliminatoires dans le cadre de la bulle sanitaire, l’Argentine pensait pouvoir donc les aligner quand même. D’autant plus que la Confédération sud-américaine de football s’était portée garante avant le coup d’envoi. C’était sans compter la fermeté des autorités sanitaires locales. Un rapport sera soumis à la commission de discipline de la FIFA qui décidera de la suite de cette affaire.
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