La violence a, une nouvelle fois, frappé le football argentin ce mercredi. Cette fois-ci, ce sont les clubs de Huracan et San Lorenzo, un « clasico », qui sont mis en cause pour des faits qui auraient pu être évités.
L’équipe d’Edgardo Bauza jouait son match de Coupe d’Argentine contre Defensa Y Justicia au stade du Racing à Avellaneda tandis que Huracan rencontrait Crucero del Norte, presque à la même heure, à domicile pour le compte de la deuxième division argentine.
Le retour de la barra brava de San Lorenzo coïncida avec la sortie du stade des supporters de Huracan. Le cortège de la Butteler, composé de cinq cars, était pourtant accompagné de sept voitures de police. À hauteur du quartier de Parque Patricios (zone historique d’Huracan), il ne restait plus que deux véhicules des forces de l’ordre.
L’affrontement s’est produit devant le siège social des Rouge et Blanc, de nombreux coups de feu ont retenti et plusieurs magasins et restaurants ont été saccagés. On déplore trois blessés : un jeune coupé à la tête, victime d’un jet de bouteille, une personne fauchée par une voiture et une autre personne blessée par balle.
Cet affrontement vient s’ajouter à la longue liste des épisodes de violence entre hinchas des deux clubs. En 1997 , un barra de Huracan avait perdu la vie lors d’un clasico joué au stade de San Lorenzo tandis qu’en 2008, l’un des leaders de la barra de Huracan avait été tué dans des conditions similaires à celles de ce mercredi.
La responsabilité des décideurs pose question sachant que le stade du Racing et celui d’Huracan sont relativement proches et que les deux équipes jouaient quasiment à la même heure …