Dietmar Hopp. Voici le nom de celui qui a permis de sortir le TSG Hoffenheim de l’anonymat le plus complet. Après avoir fait fortune dans l’informatique, il décide d’aider son village de 3000 habitants et son club de cœur, pour le voir accéder un jour à la Bundesliga. Le TSG Hoffenheim est repris en 1990. En 2009, Dietmar Hopp réussit son pari et son club évolue dans l’élite sous les quolibets des clubs « historiques » qui méprisent ce club sans histoire. Le mécène ne s’en soucie guère et s’impose peu à peu sans faire de bruit et sans excès financiers. Sans l’ombre d’un doute, il est allé chercher l’entraîneur Julian Nageslmann, 28 ans, et plus jeune entraîneur de la Bundesliga alors que son équipe était proche de la relégation en 2015-2016.L’effectif est renouvelé avec cinq nouveaux joueurs de talent pour moins de 23 millions d’euros. Sans star, mais avec un projet de jeu ambitieux porté par son jeune entraîneur, Hoffenheim lutte aujourd’hui pour la Ligue des champions. Analyse d’une équipe transfigurée !
Le jeu d’attaque du TSG Hoffenheim
Julian Nagelsmann n’a pas peur de le dire : « Parfois, même si on ne gagne pas de titre, on peut pratiquer quand même un football attractif ». Malgré son jeune âge son parcours est déjà très riche. Défenseur doté d’un certain potentiel, il ne pourra jamais vraiment débuter une carrière professionnelle en raison d’une succession de blessures graves. Tant et si bien, qu’il se retrouve dans l’équipe réserve d’Augsbourg, en sixième division, avant qu’une nouvelle blessure ne le décide définitivement à arrêter.
Cependant, ce passage à Augsbourg lui permet de faire une rencontre qui va changer sa vie : il côtoie Thomas Tuchel, 34 ans, et encore totalement inconnu en Allemagne. Les deux hommes nouent des liens forts pendant un an en 2008-2009, en entraînant la réserve de l’équipe bavaroise. Sa philosophie de jeu se construit, il passe avec brio ses diplômes et se retrouve quelques années plus tard à Hoffenheim où Nageslmann s’occupe successivement des U17 et U19. Programmé pour entraîner l’équipe fanion dans plusieurs années, la menace de la relégation en 2015, le propulse sur le devant de la scène dès 2016. Il est désormais libre d’exprimer ses idées de jeu limpides et ambitieuses : « Il faut être courageux et vouloir faire quelque chose du ballon ».
Depuis ses débuts, et selon les matchs, Nagelsmann varie beaucoup dans la composition et l’animation de son équipe. Néanmoins, il semble avoir trouvé le système le plus adapté à ses joueurs en évoluant majoritairement en 3-5-2. De la phase de construction à la phase de finition, des principes de jeu apparaissent très clairement.
Le gardien, Oliver Baumann, dispose d’un bon jeu au pied, et n’hésite pas à en abuser. Sur les six mètres et la plupart de ses relances, celui-ci joue court sur ses défenseurs qui s’écartent afin de sécuriser la première passe et d’aspirer les blocs adverses, qui sont souvent adeptes d’un pressing tout terrain en Bundesliga. Avec Sebastian Rudy en premier relais de ses défenseurs et Baumann en solution très rassurante pour redoubler, ils sont souvent 5 à pouvoir échanger le ballon. C’est ainsi qu’ils sont soit en supériorité numérique et donc aptes à relancer tranquillement, soit 5 joueurs adverses viennent les chercher et laissent irrémédiablement de l’espace dans leur dos.
Une fois que cette relance est effectuée, plusieurs solutions s’offrent à eux pour attaquer le camp adverse. L’un des circuits préférentiels dominant est la recherche de l’attaquant directement en appui dos au jeu par une passe verticale au sol ou aérienne. Avec Wagner, Szalai, Huth, Terrazzino, ils disposent de beaucoup de joueurs de grande taille habiles dos au but. Nagelsmann joue d’ailleurs fréquemment avec deux attaquants dans ce registre pour donner au moins deux solutions. Cela représente aussi une plus grande variété de déplacements pour les relanceurs.
Dans un premier temps, l’attaquant dos au but peut remiser pour un troisième joueur. Celui-ci sera face au jeu et pourra tenter une passe verticale déséquilibrante sur un quatrième joueur lancé. Dans un second temps, il peut lui-même chercher en une touche à écarter sur le côté. Il peut aussi bien se retourner si le défenseur présente une distance de marquage trop importante. Comme l’a souligné le dossier de l’Equipe Explore sur Guardiola, cette idée de trouver le troisième homme, qui si possible doit être le joueur libre face au jeu, n’est pas récente mais fut magnifiée par le Barça de Pep. Désormais, ce principe est devenu extrêmement dominant dans le football européen, notamment chez les jeunes techniciens dont Julian Nagelsmann fait partie.
Autre principe basique extrêmement répandu et qui fait toujours des miracles : la bataille pour le deuxième ballon. Nagelsmann semble beaucoup insister sur ce point. Lorsque les attaquants (plutôt bons de la tête d’ailleurs) touchent un ballon aérien, les milieux et latéraux sont toujours très proches d’eux pour le récupérer et profiter de ce léger temps d’avance pour placer une banderille.
La photo ci-dessus démontre aussi l’importance des hommes de couloir, dans la construction du jeu des Allemands. Ces derniers ont pour consigne de manger la craie, afin d’ouvrir des espaces dans l’axe, d’étirer le bloc adverse. C’est ensuite plus facile de trouver les attaquants en appui ou d’éventuels milieux centraux démarqués. De plus, ils sont programmés pour dédoubler dès que la moindre possibilité s’offre à eux. Ce principe tactique met le défenseur adverse face à un choix, qui permet aux joueurs attaquants de garder un temps d’avance si le tempo entre l’appel et la passe est bien respecté. Les arrières latéraux comme Kadérabek, Toljan, Zuber, disposent d’une belle motricité, pour conduire le ballon très rapidement, ou encore réussir des contrôles aériens et enchaîner de très nombreux centres le plus souvent au sol en retrait s’ils ont débordé. Ce sont de véritables détonateurs dans le collectif d’Hoffenheim.
Les milieux relayeurs tels que Amiri, Kramaric, Demirbay ou encore Rudy sont constamment en relation avec les joueurs de couloir. Par des une-deux, des passes-et-va, ils tentent de créer des décalages et des surnombres sur les ailes. Ces projections très fréquentes des milieux sur les côtés leur permettent d’enchaîner les centres sans même avoir débordé. La pression qu’apportent les nombreux joueurs de gabarit dans la surface de réparation fait le reste pour couper les centres. Sur les 45 buts marqués par Hoffenheim entre août 2016 et mars 2017, 36 le sont depuis l’intérieur de la surface de réparation. Voici un indicateur clair de la qualité des finisseurs dans cette zone.
Par ailleurs, lorsque l’adversaire, réussit à coulisser fermement côté ballon, les joueurs du TSG n’hésitent pas à redoubler les passes, à jouer latéralement pour provoquer l’erreur de l’adversaire. Techniquement, les joueurs comme Sebastian Rudy, Demirbay ou encore Amiri, savent très bien conserver le ballon même sous la pression. Avec 55% de possession de balle en moyenne, cette équipe aime dominer son adversaire dans le jeu.
En outre, en ce qui concerne la finition des actions, notons que le TSG Hoffenheim ne rechigne pas à tirer de loin et des joueurs comme Amiri, Polanski ou Rudy sont plutôt habiles dans cet exercice.
Comment évolue le TSG Hoffenheim sans ballon ?
Lorsque Nagelsmann a analysé son effectif en début de saison il a très vite fait le constat suivant : Benjamin Hubner, Niklas Sûle, et Kevin Vogt sont trois défenseurs qui font plus d’1m90 et 85 kilos. Dans ce cadre, évoluer avec une charnière à 2 centraux disposant d’un tel gabarit mais avec peu de vitesse peut s’avérer très problématique face aux attaquants supersoniques adverses. C’est pourquoi il décide très vite d’aligner les 3 ensemble, ce qui permet de faciliter les compensations, d’occuper l’espace intelligemment sans réaliser des courses trop importantes et d’avoir trois fois plus de chance d’être le premier sur les centres de l’adversaire. Mais encore, ce choix s’avère très complémentaire vis-à-vis des latéraux qui sont heureux d’occuper tout le couloir en phase défensive ou offensive.
Par conséquent, l’animation défensive de Julian Nagelsmann prend très souvent la forme d’un 5-3-2 positionné en général au niveau de la ligne médiane.
Lorsque le ballon est dans l’axe, les deux attaquants coupent la relation vers le premier relanceur adverse (ci-dessus Weigl et Stambouli), puis la ligne de trois est très souvent en égalité numérique voire en supériorité à la moindre passe verticale qui serait tentée par l’adversaire. Enfin, en cas de décrochage d’un attaquant, le fait de jouer à trois donne la possibilité à un défenseur central de suivre son joueur jusqu’au milieu de terrain sans laisser trop d’espace dans son dos. Dans un tel contexte l’objectif défensif est clair : personne ne doit pouvoir recevoir le ballon face au jeu dans l’axe. Les défenseurs adverses doivent être forcés à allonger. Derrière, c’est du pain béni pour les trois géants défenseurs centraux d’Hoffenheim. La formule concoctée par Julian Nagelsmann est simple et efficace d’autant plus que les attaquants sont travailleurs et effectuent les efforts en première ligne.
Toutefois, les adversaires l’ont très vite compris. La majorité des équipes ont suffisamment de qualité technique pour faire bouger le bloc du TSG et l’orienter sur le côté. Cependant dans ce registre-là, les joueurs du capitaine Sebastian Rudy sont très bien organisés. Comme l’a modernisé le Dortmund de Klopp et celui de Tuchel, les hommes de Nagelsmann présentent une densité et une agressivité extrêmement importante côté ballon lorsque celui-ci est proche des lignes. Le milieu n’hésite pas à abandonner totalement le côté opposé, pour créer des supériorités numériques le long de la ligne et empêcher ainsi l’attaque adverse de se déployer.
Comme beaucoup d’équipes de Bundesliga, Hoffenheim impressionne par sa capacité à répéter les efforts. L’image ci-dessous révèle la force de cette défense ultra-compacte. Dans un tel cas, abandonner totalement les joueurs à l’opposé ne présente aucun problème puisque les Jaunes de Dortmund n’ont aucun espace pour tenter un transfert de jeu à l’opposé sur une transversale. Ce type de pressing peut s’avérer payant à condition d’être coordonné et solide dans le duel pour ne pas se faire transpercer sur un exploit individuel. En l’occurence, dans ce match, Dembélé fait très mal à Hoffenheim dans ce registre. Les défenseurs n’ont alors pas d’autre choix que de multiplier les fautes tactiques pour ne pas être déséquilibrés.
De surcroît, leur volume physique impressionnant allié à l’ambition de leur jeu explique pourquoi Nagelsmann leur demande de faire remonter le bloc le plus haut possible dès que l’adversaire réalise une succession de passes vers l’arrière ou qu’une touche est concédée dans une zone difficile pour eux. Cette configuration proche d’un pressing tout-terrain devient dominante lorsque le TSG est mené au score.
L’école tactique allemande accorde énormément d’importance aux transitions défensives/offensives et vice-versa. Le collectif de Nagelsmann n’échappe pas au phénomène et celles-ci se révèlent relativement travaillées. En cas de récupération rapide du ballon, les milieux ont une grande capacité d’accélération. Demirbay, Kramaric ou Amiri, peuvent porter le ballon sur plusieurs mètres sans se faire rattraper et mettre de la folie dans la défense adverse. La rapidité des appels des latéraux (dédoublements) permet d’arriver très rapidement à une situation de centre. Contre Dortmund, Reus prend un carton rouge sur une action de ce type. Une autre configuration typique d’Hoffenheim sur les transitions offensives tourne autour de Wagner. Soit les relanceurs le cherchent sur un long ballon pendant qu’un contre-attaquant sprinte pour anticiper une éventuelle déviation. Soit, Wagner lui-même vient se déporter sur le côté pour attirer un défenseur et libérer un espace que les milieux offensifs pourront prendre lors de leur projection. Le but égalisateur marqué contre ‘Gladbach est totalement dans ce registre.
Notons pour conclure que cette équipe dispose de solides qualités mentales. Elle tente toujours d’imposer son football face aux cadors de Bundesliga. Quelque soit l’adversaire, les joueurs iront le presser haut s’ils sont menés au score. Ils disposent d’une grande intelligence tactique pour gérer correctement leurs temps faibles. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’ils jouent le match nul lorsque cela leur est possible. Les joueurs semblent en harmonie avec les idées de leur jeune coach, qui valorise la prise d’initiative, le risque et la volonté de gagner quelque soit le contexte.
Les joueurs clés ligne par ligne
Rappelons que Julian Nagelsmann et sa direction sportive ont dû reconstruire un effectif marqué par la lutte pour le maintien lors de la saison 2015-2016. Alors que Marseille a dépensé cet hiver près de 30 millions sur un seul joueur (Payet), Hoffenheim a recruté intelligemment 5 joueurs pour « seulement » 23 millions d’euros. Chiffre qui n’est pas à la portée de tous en Ligue 1, mais qui semble atteignable pour les clubs visant l’Europe tous les ans en France. Encore faut-il sortir du marché franco-français, tenter des coups et avoir une cellule de recrutement qui travaille à l’image de ce que fait l’OGC Nice par exemple.
Le meilleur coup des Allemands se nomme Sandro Wagner. Formé au Bayern Munich, il écume tout au long de sa carrière les clubs de première division allemande, tels que le Werder Breme ou le Herta Berlin, sans jamais réussir à marquer 10 buts en une saison. Le déclic se produit à Darmstadt en 2015-2016 où il franchit un palier et plante 15 buts en une trentaine de matchs.
Acheté 2,8 millions par Hoffenheim, il continue sur le même rythme avec pour le moment 10 buts en 21 matchs sous les couleurs du TSG. Joueur d’envergure, il est naturellement habile dans les airs mais aussi fin techniquement. Il est capable d’éliminer un défenseur dans un petit espace sur un dribble court. Sur ses dix buts, tous l’ont été depuis l’intérieur de la surface. 5 ont été marqués du pied gauche, 3 du pied droit et 2 de la tête ce qui révèle la palette plutôt complète de cet attaquant.
En défense, Kevin Vogt est le pilier de l’effectif aux côtés de Hubner et Sûle. Milieu de terrain de formation, il est replacé derrière lors de son intégration dans l’effectif par Nagelsmann. Formé à Bochum et passé par Cologne, il a également étrenné les maillots des sélections espoirs allemandes. Doté d’un très bon pied, il participe beaucoup à la relance d’Hoffenheim avec un taux de 91% de passes réussies dont 8% seulement sont vers l’arrière. Défensivement il est aussi une garantie très importante de la solidité défensive du TSG avec 53% de duels gagnés et notamment 18 tacles réussis sur 22 tentés cette saison. Mentionnons également la qualité de son jeu aérien.
Au milieu Sebastian Rudy est la plaque tournante de l’équipe. Il touche énormément de ballons et sait placer une passe verticale et déséquilibrante au moment idéal. Avec un taux de passes réussies de 80%, relevons surtout que 73% d’entre elles sont vers l’avant et permettent donc d’amorcer un décalage. Lui aussi dispose d’une maturité tactique. Il sait couper des lignes de passes quand il le faut ou compenser le mauvais déplacement d’un de ses coéquipiers. Doté d’un grand volume de jeu, il est dans la plénitude de sa carrière. Considéré comme un grand espoir du football allemand à ses débuts aux côtés de Tony Kroos, il explose cette année au sein du milieu d’Hoffeinheim. Le Bayern de Munich lui a déjà fait signer un contrat de 3 ans et il intégrera l’effectif bavarois le 1er juillet prochain.
Soulignons pour conclure le rôle-clé du gardien Oliver Baumann. Considéré comme une référence à son poste Outre-Rhin, il est déjà très complet à seulement 26 ans. À l’image de la nouvelle école des gardiens allemands incarnée par Neuer, il dispose d’un jeu au pied consistant. Par ailleurs, il est extrêmement propre dans ses prises de balle, concentré pour se coucher très vite au sol et user au mieux de ses réflexes.
Formé à Fribourg où il se révèle au haut-niveau, il évolue à Hoffenheim depuis 2014. Déjà expérimenté, il encadre un effectif composé pour le reste de beaucoup d’internationaux espoirs : Amiri (espoir allemand d’origine afghane), Kaderabek (tchèque), Boris Atik (turc), Demirbay, tous ces joueurs sont peut-être amenés à porter le maillot de leur sélection nationale un jour. Malgré cet effectif homogène et bien construit, l’équipe d’Hoffenheim souffre encore de nombreuses lacunes sur lesquelles Nagelsmann doit travailler.
Le TSG Hoffenheim : Une marge de progression importante
Défensivement ou offensivement, ce petit village qui voulait bien jouer au football peut encore franchir des paliers. Les latéraux qui se projettent presque systématiquement, et souvent ensemble, laissent des espaces derrière eux parfois conséquents. Les équipes qui maîtrisent le contre peuvent les utiliser. Toujours en défense, les sorties de balle reposent encore trop sur Rudy voire Vogt. Les autres défenseurs ne conduisent presque jamais le ballon sur plusieurs mètres pour fixer un joueur ou créer un surnombre pouvant amener le décalage. Cette lacune laisse apparaître des circuits de relance assez prévisibles.
Enfin, le manque de vitesse des joueurs en charnière les met en grande difficulté lorsqu’ils affrontent des joueurs lancés notamment sur les transitions offensives de l’adversaire où les compensations sont plus ardues à réaliser.Sur ce point, ils présentent les mêmes lacunes que le club de l’Atalanta Bergame. Leur manque de vélocité peut aussi être un problème pour suivre les décrochages éventuels des attaquants adverses d’autant plus que la défense à trois le permet. Ils sous-exploitent cette possibilité. Pour finir, comme beaucoup d’équipes très à l’aise techniquement et qui aiment conserver le ballon, le joueurs ont parfois tendance à faire circuler le ballon de manière très latérale, sans grand effet sur l’adversaire.
Conclusion
Le TSG Hoffenheim 1899 était au pied du mur lors de la saison 2015-2016. Le gouffre de l’oubli était proche. Après s’en être sorti, la direction sportive aurait pu prendre un entraîneur confirmé en Bundesliga et acheter quelques valeurs sûres du championnat. A contrario, c’est le pari de l’audace qui a été effectué par le directeur sportif et le président. Le duo nomme un entraîneur qui n’a jamais connu le monde professionnel et dont l’ambition du projet de jeu est élevée. Beaucoup de jeunes joueurs à potentiel sont recrutés mais qui ont très peu confirmé auparavant. Et la mayonnaise prend, pour le plus grand plaisir des spectateurs, qui à chaque match au WIRSOL Rhein-Neckar-Arena s’enflamment pour leur équipe. Avec pourquoi pas un rêve de Ligue des champions pour la saison prochaine. Nos clubs de Ligue 1 sont prévenus, avec de l’ambition mais surtout beaucoup d’intelligence on peut réaliser de grandes choses !
Bilan
Les points forts :
- Une grande force collective techniquement et mentalement
- Un effectif cohérent et sublimé à travers un schéma en 3-5-2 bien animé.
- Un gardien complet, très important défensivement et dans la construction du jeu
- Equipe au très grand volume de jeu et capable de reproduire les courses offensives et défensives
- Un entraîneur actif sur le banc qui n’hésite pas à faire de grands changements en cours de match
- Une équipe très efficace dans les deux surfaces.
- Des internationaux espoirs polyvalents et techniques qui densifient l’effectif et apportent une vraie plus-value.
Les points à travailler :
- Des défenseurs qui doivent être capables de plus porter le ballon pour fixer et relancer verticalement
- Manque de vélocité face aux défenseurs très vifs et lancés
- Beaucoup d’espaces dans le dos des défenseurs latéraux qui peuvent être exploités
- Des séquences de conservation de balle parfois trop latérales et stériles.
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