Les rapports entre joueurs et ultras en plein match sont interdits depuis l’année dernière en Italie. En cause, certaines « explications » parfois musclées réclamées par les tifosi lorsque leur équipe ne donne pas satisfaction.
La dernière polémique en date concerne les ultras de l’Udinese après la défaite à domicile contre la Roma (1-2) qui rapproche l’équipe du Frioul de la zone rouge.
La contestation ne fut pas des plus virulentes, et les joueurs se sont approchés du virage tout en maintenant une distance raisonnable pour éviter de se faire sanctionner.
Hélas, les médias italiens ont exagéré les faits comme nous le certifie un confrère présent sur place. Le président de la fédération, Carlo Tavecchio, a surpris à ce sujet à la radio publique ce mardi.
Le controversé patron de la FIGC annonce qu’il proposera au prochain conseil fédéral l’utilisation de la vidéo, comme lorsqu’il s’agit de juger les fautes commises pendant un match a posteriori, pour sanctionner ces échanges joueurs-ultras.
Le juge sportif a pourtant « acquitté » les ultras de l’Udinese. Une décision pas du goût de Tavecchio qui souhaitait présenter un appel, contraint d’y renoncer sur conseil de ses avocats.
À ce rythme, peut-être que siffler les joueurs sera bientôt aussi illicite en Italie.