La nouvelle n’est pas encore officielle mais c’est tout comme. La fédération italienne (FIGC) a notifié ce mercredi l’incompatibilité de Massimo Ferrero avec le rôle de président d’un club.
Selon les normes de la FIGC et en particulier l’article 22 bis, une personne « condamnée ou ayant été condamnée à une peine de détention supérieure à un an » ne peut officier à la présidence d’un club.
Or la patron blucerchiato a écopé après un patteggiamento (un rite judiciaire abrégé en échange d’une collaboration) d’un an et dix mois de prison pour la faillite en 2010 de la compagnie aérienne Livingston, propriété de sa holding.
Ferrero n’en n’a jamais informé la FIGC, ce qui explique la soudaineté de cette annonce. La Sampdoria a réagi dans un communiqué évoquant une décision « injuste et incorrecte ».
Le fantasque ex-président s’est lui fendu d’une citation de Nietzsche dans un tweet : « L’homme craintif ne sait pas ce que c’est que d’être seul ; derrière sa chaise il y a toujours un ennemi ».
Cette décision ne remet pas en cause son statut de propriétaire, toutefois elle l’empêche de siéger en tant que président de la Sampdoria dans les instances sportives. Pour cette raison, un proche devrait être nommé à la présidence, il est question de sa femme Manuela Ramunni.