L’Union Berlin a fait fort et sait décidément faire parler d’elle.
Lors de la réception du RB Leipzig ce dimanche, les 20.000 spectateurs du stade An der alten Försterei ont marqué le plus gros coup d’éclat depuis la création de la campagne Nein-zu-RB qui oppose les supporters des clubs « traditionnels » de 2. Bundesliga au club du magnat des boissons énergisantes Dietrich Mateschitz, PDG de Red Bull.
L’accession de son club leipzigois en D2 cette saison a fait frémir un public qui chérit encore les vieilles valeurs du football allemand, qui mêlent histoire, tradition et fidélité.
Depuis, les manifestations hostiles à cette équipe bâties à coup de millions, et qui a pour objectif avoué de participer à la Ligue des champions d’ici dix ans, se sont multipliées aux quatre coins de l’Allemagne. À Berlin, elle aura été la plus efficace, puisque les Eisernen de la capitale, ont battu les Bullen saxons 2-1, leur infligeant par la même leur première défaite de la saison.
Signalons au passage que les deux clubs historiques de Leipzig, le Lok (D5) et le Chemie (D3), pourtant rivaux, ont apporté leur soutien commun à cette action du club de Köpenick.