Une semaine après le drame de Bilbao et la mort accidentelle du policier d’un infarctus, le principal groupe de supporters de l’Athletic Club sort du silence.
Les Herri Norte Taldea (HNT), amis des Ultramarines de Bordeaux, ont en effet vu leur siège perquisitionné à la suite de ces incidents. Voici en intégralité leur communiqué publié mardi qui confirme des affrontements sur fond politique (extrême gauche basque contre des extrémistes de droite côté russe) et accuse aussi des protagonistes locaux étrangers au football.
« Avant la criminalisation des HNT, une chose doit être claire pour tous. Au moment de l’accident presque tous les membres HNT ont été identifiés jusqu’à ETB ( Euskaltelebista Irrati , chaîne de télévision basque, ndlr), à la sortie de l’autoroute, de sorte qu’ils ne pouvaient pas participer aux incidents. Et que l’ Ertzaintza (la police basque, ndlr) le sait. Jeudi il n’y avait pas de combat entre hooligans, mais la réponse écrasante de centaines d’anti-fascistes (dont beaucoup ne sont pas liés au football) avant l’arrivée des éléments fascistes, protégés par la police du PNV (Parti national basque, ndlr) à Bilbao. Il s’agissait de politique, pas de football. Et c’est ce que les gens ont besoin de savoir. Laissez HNT en paix. »