Le maire de Palerme Leoluca Orlando avait promis qu’on en saurait plus ce mercredi 24 juillet sur l’avenir du club de la ville, relégué en Serie D après sa récente faillite. L’élu tient sa promesse en acceptant le projet de reprise de l’entreprise Hera Hora de Dario Mirri et du businessman italo-américain Antonino Di Piazza.
Une victoire obtenue à la barbe notamment de Massimo Ferrero, le fantasque président de la Sampdoria, qui s’était également manifesté. Ce dénouement intervient après des mois d’épisodes plus rocambolesques les uns que les autres entre vraie-fausse vente du club par l’ex-propriétaire Maurizio Zamparini et réinscription en Serie B tentée dans les ultimes instants par fax engagée au nom d’une intrigante société bulgare.
Maintenant, l’entreprise bulgare dément avoir été sollicitée pour régler l’inscription et envisage de porter plainte contre Palerme pour usurpation… Fin des maigres espoirs.
— Adrien Verrecchia (@MrVerrecchia) June 26, 2019
La page Zamparini semble cette fois belle et bien tournée. Le projet dévoilé par Hera Hora sur son site laisse entrevoir une communication bien ficelée avec le slogan : « Nos racines, nos ailes, nous sommes des aigles ». Parmi les points développés : la transparence et le contrôle du Palermo Calcio, l’ancrage sur le territoire, la compétence et la fiabilité des dirigeants, le développement et l’identité du club.
Notons la promesse de la mise en place d’un actionnariat populaire (10%) et de la création d’un comité de consultation, avec la présence d’un représentant des supporters. L’avenir nous dira si cette faillite aura été un mal pour un bien, en attendant c’est plutôt prometteur.