Les huis clos sont légion en Argentine. Comme pour Nueva Chicago-Defensores de Belgrano de Villa Ramallo pour les 32e de finale de la Coupe d’Argentine disputé dans le stade d’Huracan jeudi soir.
Sauf que pour une fois, il ne s’agit pas d’une sanction mais d’un impératif lié à des problèmes d’organisation. Les Mataderos (du quartier sulfureux de la Matanza) n’ont pas goûté à cette « discrimination », estimant subir un traitement particulier.
Mais pas question pour autant d’intenter une action en justice. « La dernière fois que nous avons été devant les tribunaux, ils nous ont retiré 18 points et nous sommes descendus en deuxième division », peste le vice-président Daniel Ferreiro selon des propos rapportés par Clarín.
Nueva Chicago a taclé les organisateurs (l’entreprise Torneos) dans un communiqué dont certains dénoncent la « démagogie » : « Nous considérons injuste cette mesure que nous avons apprise à travers les médias et la société Ticketek puisque personne nous n’avons reçu aucune notification officielle de ceux qui organisent ce match ».
Outre une invitation à tous les journalistes à boycotter ce match, Ferreiro balance : « S’ils avaient trouvé un mort dans notre dépôt d’outils, ils auraient fait quoi ? On jouerait à domicile sur la base militaire Marambia dans l’Antarctique ».
Il est vrai que la compétition n’est pas prioritaire pour Nueva Chicago qui s’est imposé (2-1). C’est juste une question de principe.