Les interrogatoires de l’affaire « Treno del gol » (train du but), le scandale de matchs truqués par Catane en Serie B débutent ce lundi.
100 000 euros le match, c’est le tarif reconnu par le président Antonino Pulvirenti pour sauver son équipe de la relégation. Le procureur Giovanni Salvi dans une déclaration à la presse a affirmé que le Sicilien a avoué avoir truqué cinq rencontres.
Alors que le nom de Claudio Lotito, président de la Lazio, a aussi émergé via La Gazzetta Dello Sport citant le rapport d’enquête, celui-ci nie toute implication.
Dans un communiqué, Lotito accuse le journal d’avoir omis le passage écartant cette hypothèse « pour le discréditer ». Selon lui, ses appels aux dirigeants siciliens qui le remercient pourtant « d’avoir en quelque sorte conditionné le résultat », concernaient « des conseils pour des problèmes financiers ».
À noter que le président de la Lazio est déjà sous enquête pour tentative d’extorsion de fonds. Autre personnage clef : l’ancien administrateur délégué de Catane, Pablo Consentino qui réfute également les accusations.
« Je ne sais rien à propos de cette combine, je suis étranger aux faits qui me sont reprochés, si je le faisais, je serais un fou et si Pulvirenti l’a fait il est fou lui aussi », a-t-il déclaré aux enquêteurs.
Catane risque la radiation du championnat. Courage aux tifosi qui n’y sont pour rien.