Une polémique a éclaté en fin de dernière sur l’héroïque combat de San Lorenzo contre Carrefour et la dictature pour retrouver le lieu de son ancien stade.
Si un accord a été trouvé pour le rachat du terrain avec la firme française, le chef du gouvernement de la ville autonome de Buenos Aires Mauricio Macri a estimé les chances de concrétisation du rêve azulgrana « proches de zéro » au micro de radio La Red.
La sortie de l’ancien président de Boca Juniors (1995-2007) a fait bondir le vice-président de San Lorenzo, Marcelo Tinelli sur Twitter: « Le retour de San Lorenzo au Boedo est TOTAL. La loi a été déposée, nous payerons les terrains à Carrefour et nous aurons notre stade avenue La Plata ».
Face à la controverse naissante, Mauricio Macri tempère sur le réseau social : « Depuis le premier jour en tant que chef du gouvernement de Buenos Aires, j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour aider San Lorenzo à réaliser son rêve. Nous avons toujours su que ça allait être très difficile. Je ne dis rien de nouveau. Je confirme mon soutien pour que le retour au quartier du Boedo devienne réalité ».
Des promesses que le président Matías Lammens espère accompagnées « d’actes concrets » confie-t-il à Clarín, à savoir un prêt de 50 millions de pesos (environ 5 millions d’euros) de Banco Ciudad à rembourser en 20 ans pour racheter les terrains.
La pression populaire, le meilleur moyen d’y arriver.