Les représentants de la Lazio, de la Roma et de la préfecture de Rome ainsi que le président du comité olympique italien se sont rencontrés ce mardi au sujet des barrières qui séparent les virages du Stadio Olimpico.
L’Olimpico d’aujourd’hui « offre un sentiment de sécurité plus grand ». C’est ce qu’estiment les dirigeants romains et la préfecture de la Ville éternelle dans un communiqué publié après leur rencontre. Conséquence : les barrières qui séparent les virages en deux sont maintenues, au grand dam des ultras de la Lazio et de la Roma, en grève depuis leur instauration.
Le maintien des barrières est notamment motivé par un sondage réalisé dans le Stadio Olimpico durant 4 matchs de la Roma et de la Lazio cette saison. 2000 personnes ont été sondées. Parmi elles, seulement 7,5 % se sentent en insécurité dans l’enceinte romaine. Un chiffre à relativiser. Avec le boycott des ultras, les virages sont à moitié vides depuis le début de la saison. Un élément favorable à l’augmentation du sentiment de sécurité.
Les clubs romains ont toutefois annoncé qu’ils réfléchiront à des : « mesures pour éviter la séparation de groupes homogènes, due à la division des virages ». Le Comité de Province de Vigilance et la sécurité publique laissent également entendre un possible démantèlement des barrières en annonçant d’éventuelles « revues » dans l’organisation du Stadio Olimpico, conditionnées à un comportement « positif des groupes de supporters » (ou aux pertes économiques importantes qu’engendrent ces grèves).
Seule éclaircie, l’annonce de mesures favorisant le dialogue entre le club et les supporters notamment à travers un Officier de Liaison des Supporters (SLO, mesure imposée par l’UEFA) . Pour les tifos et banderoles, les tifosi n’auront plus affaire à la préfecture : « Les contacts se feront exclusivement avec les représentants des clubs ».
Autre point positif, plus de stadiers, moins de carabiniers. Ces derniers seront cantonnés à organiser les « pré-filtrages » aux abords du stade. Le contrôle des billets sera exclusivement effectué par les stadiers.
Sans doute pas suffisant pour satisfaire les ultras romains. Dont le mouvement de protestation risque de perdurer.