Le match de Coupe d’Italie opposant Naples à l’Inter (0-2) pour les quarts de finale a été très commenté mardi. En cause, l’insulte « pédé » proférée par l’entraîneur Maurizio Sarri (suspendu deux matchs) envers son homologue lombard Roberto Mancini.
Ce qui a occulté d’autres débordements d’ordinaire plus médiatisés. Peu avant le coup d’envoi, des Napolitains de la Curva A ont forcé une porte et un tourniquet menant à un couloir d’accès au secteur réservé aux visiteurs.
Selon la presse locale, des chants offensants – la section des Boys de l’Inter basée à Rome est arrivée avec des masques hygiéniques sur le visage – sont à l’origine de la volonté d’en découdre des locaux.
Quelques coups ont été échangés avant l’arrivée des forces de l’ordre qui ont renvoyé les Napolitains dans leur virage. Une version que contestent les Interisti, par la voix d’un leader historique de la Curva Nord.
« À un moment, les ultras de Naples sont arrivés dans le secteur visiteurs encagoulés et armés avec des ceintures et des bâtons », raconte Franco Caravita à Telelombardia.
« Évidemment, nous nous sommes défendus pour renvoyer les Napolitains dans leur propre secteur. Puis la police est intervenue, les Napolitains ont disparu, et les Interisti ont subi de nombreux coups derrière le dos, j’ai personnellement vu l’état de certains d’entre eux. »
Le capo s’interroge : « Comment les Napolitains ont-ils fait ? Il est difficile d’atteindre le secteur visiteur du San Paolo, il ressemble à une prison, il faut traverser plusieurs portes. Comment sont-ils passés inaperçus ? Il est raisonnable de penser à la mauvaise foi, quelqu’un peut avoir laissé volontairement sans surveillance le couloir, favorisant l’entrée des Napolitains dans notre secteur ».
Suite à ces quelques affrontements, la Curva A de Naples sera réservées aux abonnés contre Empoli le 31 janvier prochain.