Ce mercredi matin le collectif des victimes du 5 mai 1992 était reçu par le secrétaire d’État aux Sports, Thierry Braillard, à Paris.
Après l’assemblée extraordinaire du collectif se prononçant en faveur notamment d’une sacralisation partielle proposée par le groupe de travail, les différentes avancées ont été officiellement actées.
À savoir : aucun match joué lorsqu’il s’agira d’un samedi, la reconnaissance de la portée nationale de la catastrophe de Furiani, une plaque commémorative apposée au ministère des Sports, un hommage annuel perpétué par les clubs (minute de silence, port d’un brassard etc.), la création d’un nouveau groupe de travail en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale afin de promouvoir des actions scolaires en rapport avec cette tragédie, et la création annuel qui sera dédié à la promotion des valeurs citoyennes éthiques du sport.
[Communiqué ] Hommage annuel et national aux victimes du drame de #Furiani #5Mai http://t.co/TgLXjqSRl7 pic.twitter.com/6t2NnWLv39
— Thierry Braillard (@Th_Braillard) 22 Juillet 2015
Le collectif « acte cela comme une avancée mais on a bien précisé à nos interlocuteurs que nous restons sur notre demande initiale de sacralisation du 5 mai », annonce la présidente Josepha Guidicelli.
Concernant le gel total des matchs du 5 mai, il faudra sans doute attendre un improbable remaniement ministériel ou un éventuel changement de majorité lors de l’élection présidentielle de 2017. Étant donné que « pour l’instant, c’est le maximum [qu’ils peuvent] faire », a-t-on assuré aux familles des victimes.
Une chose est sûre, le collectif ne lâchera rien tant que des matchs se joueront un 5 mai.