L’Association Nationale des Supporters (ANS) s’est entretenue avec la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme (DNLH) le 29 décembre dernier au ministère de l’Intérieur.
« Malgré nos demandes répétées, cet entretien s’est déroulé sans représentant du cabinet du ministre de l’Intérieur ; ce que nous regrettons puisque le sujet des supporters ne saurait se réduire au hooliganisme », déplore l’ANS dans un communiqué.
Comme lors des incidents à l’occasion du match OM-OL, « l’ANS a rappelé qu’elle condamne sans ambiguïté toute violence dans et autour des stades ».
Tout en réaffirmant son opposition aux interdictions de déplacement et aux interdictions administratives individuelles de stade. « Ces mesures sont attentatoires aux libertés (décisions discrétionnaires des pouvoirs publics) et surtout contre-productives », clame-t-elle en s’appuyant entre autres sur le soutien de Bernard Caiazzo et du syndicat des clubs « Première Ligue ».
Les supporters ont insisté sur la nécessité de « promouvoir les échanges entre préfectures et clubs ». « Malheureusement la DNLH a indiqué qu’elle n’entendait pas explorer davantage cette voie du dialogue, de la prévention et de la responsabilisation des supporters », est-il écrit.
La DNLH maintient donc « les interdictions et les déplacements contre l’avis de l’ensemble des acteurs et spécialistes des tribunes ». Une « preuve », selon l’ANS, que « ces mesures sont prises contre les acteurs du football et non pour et avec eux ».
La cellule anti-hooliganisme de la Place Beauvau décide « 4 à 8 semaines à l’avance des matchs devant faire l’objet de restrictions de déplacement ». « Qui peut raisonnablement croire que la DNLH puisse affirmer 2 mois à l’avance le ‘manque d’effectif pour assurer le maintien de l’ordre’ fondant ces arrêtés ? », interroge l’ANS.
Cliquez sur le communiqué pour le lire en intégralité