Une balade. Un long sentier. Une ode au beau football. Aux Jeux olympiques d’Athènes en août 2004, l’Argentine de Bielsa récite son football jusqu’à l’Olympe et la médaille d’or. Dans la continuité d’un travail débuté en 1998, la sélection produit ces années un football parmi les plus aboutis collectivement de son histoire. Dans ce cadre, les JO d’Athènes sont le dernier ballet d’un esthète, qui dans sa quête perpétuelle de perfection, voit enfin converger les deux chemins de sa vie : produire un beau football et gagner un titre. Analyse.
COMPOSITION ET ANIMATION
LA PHASE OFFENSIVE : DU MOUVEMENT PERMANENT POUR DES COMBINAISONS INFINIES
Cette sélection est animée d’une flamme que rien ne semble pouvoir éteindre. Marcelo Bielsa vient de perdre la finale de la Copa América face au Brésil le 25 juillet. Ça s’est joué aux tirs aux buts alors que l’Argentine, qui menait au score, a été rattrapée par une égalisation d’Adriano à la 94e minute. Malédiction divine ? Acharnement du mauvais sort ?
Une nouvelle fois meurtri, Bielsa n’abandonne pas pour autant et convoque un groupe de 18 joueurs, dont trois ont plus de 23 ans comme l’exige le CIO – ici, Heinze, Ayala et Kily Gonzalez. Une partie du groupe a vécu de l’intérieur la défaite face au Brésil. Heinze et D’Alessandro ont même raté leur tir au but durant la séance fatidique. Certains joueurs ont accumulé un nombre énorme de matchs pendant la saison. Pourtant, à peine 15 jours plus tard, ils sont bien décidés à régner sur l’Olympe et à balayer la Serbie-Monténégro, leur premier adversaire. 90 minutes et six buts plus tard, le groupe et Bielsa montrent qu’ils sont déjà passés à autre chose et entièrement focalisés sur les Jeux. Avec une force mentale et physique impressionnante.
« Le football est mouvement et déplacement. (…) Écoutez-moi bien : il n’existe pas une raison valable pour qu’un joueur soit à l’arrêt sur la pelouse. » Cette citation de Bielsa, extraite du livre Marcelo Bielsa El Loco Unchained de Thomas Goubin, résume à merveille sa philosophie. Quels que soient leur âge, leur condition physique, le nombre de matchs effectués, les joueurs de Bielsa doivent constamment courir et imposer leur supériorité physique. Courir, oui, mais pas n’importe comment. Le jeu de l’Albiceleste est pensé, réfléchi, intellectualisé de la première relance du gardien à la finition par l’attaquant de pointe. Souhaitant au maximum réduire la zone d’incertitude propre au football, il fait réciter à ses joueurs un football intégré à la perfection à travers d’innombrables séquences, répétées durant des années et que nous allons essayer de décortiquer.
Bielsa a lui-même analysé le football de fond en comble. C’est une encyclopédie de ce sport. Aucun système ne lui est inconnu. Pour autant, il utilise très souvent un système de jeu qui sort des sentiers battus, le 3-3-3-1 (et sa déclinaison la plus simple le 3-3-1-3). Dans l’animation de celui-ci, tous les joueurs ont un rôle précis pour rendre cette symphonie harmonieuse et efficace.
Le gardien, German Lux, doit le plus souvent relancer court. Il dispose de nombreuses solutions représentées par les trois défenseurs, Roberto Ayala, Gabriel Heinze et Fabricio Coloccini, qui utilisent la largeur autant que possible. A cela viennent fréquemment s’ajouter les décrochages de Javier Mascherano en cas de pressing adverse. Cette quantité conséquente de joueurs à disposition du gardien permet d’étirer dès les premières passes le bloc adverse, pour ensuite trouver une ligne de passe dans les intervalles.
En effet, les défenseurs centraux et Mascherano jouent un rôle crucial dans la construction des actions. Trois circuits préférentiels permettent de créer des décalages et une incertitude chez l’adversaire. D’abord, il faut considérer Mascherano comme un « leurre ». Ses déplacements sans ballon sont très importants pour fixer, ouvrir de l’espace au défenseur central tenant la sphère ronde. Car, souvent, il embarque avec lui un milieu adverse, en se déportant à l’opposé du porteur, ce qui laisse de l’espace dans l’axe notamment. Les déplacements de Mascherano sont donc conditionnés par les mouvements de ses collègues défenseurs. Ces derniers peuvent, grâce à leurs qualités techniques, utiliser au mieux les espaces laissés libres. Ils n’hésitent pas à redoubler entre eux, dans leurs 40 mètres, sur toute la largeur, pour fixer l’adversaire, jusqu’à trouver le moment précis, où la passe verticale sur le joueur libre devient possible. Par exemple, le nombre de passes lasers qui touchent directement Tévez saute aux yeux lorsque l’on regarde cette équipe évoluer.
(Gabriel Heinze en possession du ballon, très avancé puisque les joueurs adverses sont en bloc bas. Il cherche par une passe verticale un espace entre les deux milieux de terrain rivaux dans le carré noir.)
(Gabriel Heinze a trouvé Tévez dans l’intervalle entre les deux milieux serbes. Sa passe verticale directement sur l’attaquant en décrochage a permis le décalage.)
En outre, les défenseurs centraux ont les qualités techniques pour porter le ballon, éliminer un adversaire balle au pied en cas de harcèlement majeur adverse. C’est la deuxième option offensive pour construire une ouverture : apporter directement le ballon à la médiane, fixer l’adversaire et le mettre dans la posture délicate du choix en 2 contre 1 : l’opposant doit-il lâcher son marquage au risque qu’il ne soit pas repris, ou doit-il laisser le défenseur pénétrer son camp ? Enfin, la troisième option majeure est double : donner le ballon sur un côté à un joueur-piston qui s’empressera de combiner ou allonger sur ce même côté pour un joueur lancé.
Une fois l’ouverture effectuée, dans le camp adverse, les possibilités sont démultipliées. Ces combinaisons ne peuvent exister que parce que les milieux de terrain et les attaquants prennent des risques dans leurs déplacements, en cherchant à dézoner, à permuter, à se projeter. Bielsa l’énonce clairement : « Quand tu as le ballon, il faut se démarquer. Et pourquoi se démarquer ? Pour que la progression du ballon soit plus fluide. Les positions fixes, sans mouvement, rendent la formation de lignes davantage perceptibles pour le rival. Mais attention, plus tu te démarques et plus tu crées de désordre pour couvrir le terrain (à la perte du ballon). Et c’est la plus grande difficulté. Cela se résume simplement : plus tu te démarques et plus ton repli défensif devient complexe. Mais si tu ne te démarques pas suffisamment, tu ne donnes pas de fluidité à la circulation de balle. »
Le cas de Tévez est très marquant à cet égard. Il n’est absolument pas fixe à son poste. Nous pourrions presque déjà parler d’un faux 9, tant sa position à la pointe de l’attaque n’est que le point de départ d’un déplacement vers une autre zone. Ainsi, Carlitos redescend très souvent au milieu en tant que numéro 10 pour créer des surnombres. Il se déplace aussi sur les ailes pour dribbler et combiner, bref, il jouit d’une grande liberté.
Sur ce point, ajoutons qu’une force est indispensable à l’expression d’une créativité : la qualité de couverture de balle. Tous les joueurs offensifs de l’Albiceleste, malgré leurs gabarits plutôt légers, sont des maîtres de la protection de balle sous pression. Ils ne s’affolent jamais. Leur jeu de corps est si bon qu’ils peuvent utiliser le poids de l’adversaire pour le contourner. Pour jouer dos au jeu, il n’est pas question de taille : il faut savoir incliner son corps, en restant gainé, et utiliser ses bras avec intelligence pour toujours laisser l’adversaire à distance. Ballon au pied, adversaire contrôlé, c’est le tempo qui est maîtrisé. Dans ce cadre, Tévez n’est qu’un joueur parmi d’autres, car tous les autres joueurs offensifs argentins ont cette immense liberté pour combiner.
Noter l’ensemble des mouvements collectifs préparés par Bielsa durant toutes ces années relève de la prétention et de la gageure. Cependant, quelques constantes prédominent. Parmi elles, la volonté de créer des triangles, de répéter les « unes-deux », et les « passe et suit ». Ces circuits de jeu se déroulent en grande majorité sur les côtés, notamment à gauche où César Delgado est omniprésent.
(Début d’une superbe séquence collective qui se terminera par un but. Kily Gonzalez à gauche trouve César Delgado face à lui).
(Celui-ci lui remet en une touche et valide le « une-deux ».)
(Tous les milieux de terrain accompagnent l’action après avoir donné le ballon et Kily, de nouveau en possession, se retrouve avec deux coéquipiers dans un triangle parfait pour combiner. Un jeu à trois leur permettra de transpercer la défense et d’aller marquer dans la surface face au gardien).
(Ce plan large est extrêmement intéressant pour comprendre l’animation du système de Bielsa et la répartition triangulaire sur l’ensemble du terrain par tous les joueurs.)
Par ailleurs, l’entraîneur argentin demande expressément à ses joueurs d’utiliser leurs qualités pour fixer d’un côté puis renverser à l’opposé.
(Les quatre joueurs argentins ont réussi à redoubler les passes au milieu des cinq Serbes à gauche. Mascherano est servi face au jeu. Il va pouvoir renverser vers Rosales à droite.)
(Rosales s’est excentré à l’opposé et attend désormais le ballon envoyé par Mascherano. La situation est idéale pour qu’il exprime ses qualités : éliminer son vis-à-vis en 1 contre 1 et attaquer la surface de réparation.)
Toutes ces séquences sont remarquablement animées grâce à la justesse dans le jeu, dans les choix, de l’ensemble des joueurs créatifs. Ces derniers savent parfaitement quand garder le ballon, quand jouer en une ou deux touches de balle. L’impression de fluidité est énorme, tel un ballet parfaitement synchronisé, dans lequel l’adversaire lui-même se retrouve en position de spectateur.
D’autant plus que la phase de finition est aussi riche que la phase de construction. L’Albiceleste abuse des centres aux abords de la surface, souvent après avoir éliminé en 1 contre 1 le latéral adverse grâce à la vélocité des ailiers. Ce sont ensuite quatre à cinq joueurs (Kily Gonzalez, Rosales, Tevez entre autres) qui se présentent dans la surface pour essayer de conclure l’action.
Lucho Gonzalez, D’Alessandro, César Delgado, ont en outre des qualités de frappe supérieures à la moyenne. Marcelo Bielsa veut les valoriser et leur demande de ne pas négliger les tirs de loin. Mais au-delà de ces deux axes de finition très répandus, l’équipe argentine cherche à aller encore plus loin. Les 25 derniers mètres sont aussi des lieux d’expression de la finesse technique argentine, de leur intelligence collective. Ainsi, les joueurs offensifs recherchent souvent la petite passe entre deux défenseurs, en plein cœur de surface, qu’elle soit rasante, ou par dessus, afin que l’attaquant soit dans des dispositions presque parfaites pour terminer l’action. Face à des défenses qui manquent de rigueur dans les petits espaces, ces combinaisons sont dévastatrices et spectaculaires. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : en six matchs, ils marquent 17 buts, dont trois contre l’Italie de Pirlo, de Rossi et Gilardino… Tévez termine meilleur buteur de la compétition, loin devant tout le monde, avec huit réalisations. L’Argentine de Bielsa, c’est donc d’abord un feu d’artifice offensif, sans cesse renouvelé, empli de détails.
(source : google images)
LA PHASE DÉFENSIVE : FAIRE SUFFOQUER L’ADVERSAIRE
« Je regarde d’ailleurs des vidéos pour attaquer, pas pour défendre. Vous savez en quoi consiste mon travail défensif ? « Nous courons tous !». Marcelo Bielsa ne transige pas avec l’effort physique. A la perte du ballon, celui-ci doit être aussi intense, voire plus, que lorsque son équipe dispose du cuir. C’est le principe numéro un de Bielsa en phase défensive : aucun joueur ne peut échapper au travail défensif, quel que soit son statut ou son poste.
Le deuxième principe est concomitant au premier : si tous les joueurs font les efforts défensifs, notamment les attaquants, on peut envisager de récupérer le ballon très vite dans le camp adverse, dans les cinq secondes après avoir attaqué. Cet axe de récupération par un pressing immédiat autour du porteur, magistralement sublimé par Guardiola et repris par beaucoup de coachs souhaitant être « protagonistes » sur le terrain, est directement inspiré par l’école de pensée bielsiste. Lui-même a été influencé par des équipes comme le Milan de Sacchi et les Pays-Bas de Cruyff. Désormais populaire, cette idée de jeu reste appliquée très spécifiquement par Marcelo Bielsa puisqu’il reste l’un des rares adeptes du marquage individuel.
(Ici, c’est Gabriel Heinze qui suit le décrochage de son vis-à-vis jusque dans les 40 derniers mètres serbes.)
(Après avoir récupéré le ballon, il ne se replie pas dans sa zone, mais poursuit l’offensive et crée un surnombre en dédoublant derrière César Delgado.)
(Heinze, troisième défenseur central dans le système de Bielsa, se retrouve de fait à gauche, et distribue un centre pour son coéquipier qui marquera sur cette séquence. Ces images illustrent à merveille des principes défensifs essentiels chez Bielsa que sont le marquage individuel, le suivi des décrochages et les transitions défensives-offensives).
Ainsi l’idée de harcèlement rapide du porteur de balle est toujours couplée au marquage individuel que chaque joueur doit réaliser, même si cela doit passer par une course de repli de 25 ou 30 mètres. Les compensations sont toujours possibles. Notons également que le premier harceleur a pour interdiction de se jeter : il ne pourra plus suivre son vis-à-vis en cas d’élimination s’il se retrouve par terre. Il doit donc en priorité réduire les angles de passe du rival, l’obliger à perdre le ballon et à précipiter sa relance.
Le troisième principe de Bielsa est reconnaissable dans toutes les équipes qu’il a entraînées : être constamment dans l’agressivité face au porteur, à la limite de la faute, réduire au minimum la distance de marquage. Cette agressivité sur le porteur est parfaitement illustrée dans ce tournoi par la supériorité défensive dans le jeu aérien incarnée notamment par Ayala, souverain dans ce domaine.
Marcelo Bielsa attache énormément d’importance aux défenseurs centraux : c’est le cœur de deux autres de ses principes : faire en sorte qu’il y ait toujours un défenseur central de plus que les attaquants adverses. D’où cette propension à jouer régulièrement à trois défenseurs centraux. De plus, l’entraîneur argentin souhaite éviter tant que possible de jouer le hors-jeu. C’est pourquoi le troisième défenseur central est souvent celui qui reste en couverture face aux appels verticaux ou quand ses collègues dézonent.
La manière de défendre assez unique des équipes de Bielsa, au premier chef l’Argentine, peut présenter des inconvénients : les lignes peuvent très vite s’étirer, l’édifice reste fragile face à des joueurs alliant qualité technique et intelligence de déplacement.
Par conséquent, même si ces défauts semblent rédhibitoires à certains, Bielsa a développé certains outils pour limiter ces problèmes. La phase de repli défensive dans les 30 derniers mètres est très travaillée et ce n’est pas moins de six Argentins qui sont constamment mobilisés pour occuper les zones et récupérer le cuir. De plus, la ligne défensive dispose d’une science du tacle propre qui saute aux yeux sur le terrain. Les joueurs cherchent toujours à enfermer le joueur adverse sans se jeter. Néanmoins, le tacle reste leur ultime recours, notamment face aux dribbles des rivaux. Les défenseurs savent l’utiliser à bon escient, tout particulièrement Javier Mascherano.
(Une phase de repli classique chez Bielsa : le porteur est cadré, les joueurs sont au marquage, disposé en bloc compact autour de la surface de réparation. Dans ce contexte, difficile pour le Paraguayen de trouver une solution)
Bielsa dit lui-même qu’une défense solide et active est le meilleur moyen d’attaquer efficacement. L’entraîneur argentin est d’ailleurs un maître des attaques rapides. Énormément de ses buts sont marqués sur cette phase. La qualité de relance exceptionnelle des défenseurs tels que Coloccini, alliée à leur force de projection et à l’intelligence des déplacements de leurs partenaires, constituent des cocktails explosifs pour déstabiliser l’adversaire. Les transitions défensives-offensives ne sont aucunement négligées par le coach.
LA LÉGENDE OUBLIÉE : FABRICIO COLOCCINI
(source : getty images)
Les Jeux olympiques d’Athènes représentent une occasion unique pour que Coloccini montre l’étendue de son talent à l’AC Milan, où il a signé en 1999 mais ne cesse d’être prêté, notamment en Espagne (Alavés, Atlético, Villarreal). Joueur à la double nationalité, italo-argentine, celui qui a débuté en pro à Boca Juniors brille sous les ordres de Bielsa : vraie qualité technique dans la relance courte ou longue, dans la conduite de balle, puissance physique dans les duels, intelligence dans le placement, grosse frappe.
En 2005, il finit par rompre son contrat avec le Milan en 2005 pour s’installer trois ans en Galice au Deportivo La Corogne. Indéboulonnable défenseur, il est régulièrement convoqué avec l’Albiceleste où il engrange 40 sélections malgré la valse des sélectionneurs. Il signe un dernier gros contrat à Newcastle en 2008 et terminera sa carrière au pays, à San Lorenzo.
Déjà auteur d’un bon parcours professionnel, garni d’une médaille d’or olympique, d’une coupe Intertoto et de deux championnats d’Argentine, il aurait peut-être pu jouer encore plus haut avec des choix de carrière plus heureux. Formidable défenseur, élégant et rugueux, Coloccini forme avec Ayala et Heinze un rideau extrêmement efficace durant ces JO
(source : getty image)
CONCLUSION : UNE COMPÉTITION ÉCRASÉE
Au terme d’une compétition rondement menée, c’est la libération pour Marcelo Bielsa et ses hommes : pour la première fois, les footballeurs argentins ramènent au pays l’or olympique. Avec une équipe peu expérimentée et usée par l’énorme quantité de matchs, il réussit à rompre le mauvais sort tout en proposant un football envoûtant, spectaculaire. Comme si cette victoire mettait fin à son cycle, il démissionne de son poste de sélectionneur deux semaines plus tard et continue son chemin de croix d’éternel insatisfait : « Les moments de ma vie où j’ai le plus progressé sont liés aux échecs, alors que les moments de ma vie où j’ai régressé sont liés aux succès. Quand tu gagnes, le message d’admiration est trop confus. Le succès déforme, nous fait nous relâcher, trompe, nous conduit à nous énamourer excessivement de nous-mêmes ; l’échec est le contraire, il est formateur, nous rend solides, nous rapproche de nos convictions, nous rend cohérents. Bien entendu, je me dédie au sport de compétition pour gagner, et je travaille ce que je travaille car je veux gagner, mais si je ne distinguais pas ce qui est réellement formateur et ce qui est secondaire je serai dans l’erreur (…) Dans n’importe quel domaine, on peut gagner ou perdre, mais l’important est la noblesse des recours utilisés, l’important est le cheminement , la dignité avec laquelle j’ai parcouru ce sentier dans la recherche de mon objectif. »
BILAN
Forces :
- Un entraîneur aux convictions proches du génie, et d’une force mentale à toute épreuve.
- Un groupe soudé, habitué à jouer ensemble tel un orchestre symphonique.
- Un volume de courses au-dessus du lot.
- Une qualité technique collective, à tous les postes, sublimée par des circuits de jeu parfaitement intégrés.
- Une rigueur défensive absolue par les 11 joueurs sur le terrain
- La volonté d’être constamment protagoniste dans le match, d’imposer son jeu sur le terrain.
- Un jeu de tête défensif efficace
- Des combinaisons, et du jeu dans les petits espaces extrêmement fluide dans les 30 derniers mètres.
- Une sélection de 18 joueurs aux qualités homogènes.
- Des défenseurs centraux actifs et déséquilibrants dans la première relance.
- Une vraie science du tacle.
- Des attaques rapides de très grande qualité
Les quelques faiblesses :
- Un gardien très moyen notamment sur les sorties aériennes.
- Un bloc qui peut parfois apparaître étiré.
- Une défense collective qui peut néanmoins exploser si l’adversaire dispose d’énormes qualités individuelles.
- Parfois du déchet dans la finition.
Source : Losc.fr
Envie d’autres articles sur ce thème? N’hésitez pas à explorer le site : http://www.beautyfootball.fr