Contrairement aux nombreuses autres faillites qu’a connu le football italien, le cas de Parme pourrait au moins servir à quelque chose.
Telle est la volonté du président de la fédération (FIGC) Carlo Tavecchio dont le conseil fédéral a établi de nouvelles réformes ce jeudi.
Un tiers souhaitant acquérir 10% d’un club devra répondre désormais à certaines exigences. Un établissement bancaire italien ou étranger devra en attester la solvabilité financière. Les liens entre la FIGC et le département anti-mafia ont été renforcés suite à l’arrestation du président de Parme.
Volet très important, l’inscription au championnat a été durcie. D’ici trois ans, les clubs devront régler leurs dettes (transferts, salaires, etc.). Dans le cas contraire, un plan de rééquilibre devra être présenté avec interdiction de recrutement pour la saison 2016-2017 à moins d’un solde positif. En 2017-2018, ces pré-requis seront indispensables pour participer à la Serie A.
Mieux vaut tard que jamais.