Coup de tonnerre ce lundi dans le procès mené par la fédération italienne de football sur les liens entre le président de la Juventus Andrea Agnelli et ses ultras.
Alors que le procès civil qui enquêtait sur les pratiques mafieuses de certains ultras a blanchi le dirigeant turinois, le procès de la FIGC examinait lui une éventuelle infraction d’une norme de son règlement.
En l’occurrence, l’article 12 qui interdit l’aide financière directe ou indirecte de groupes organisés. Les dirigeants de la Juventus sont accusés d’avoir favorisé la vente de billets aux ultras.
C’est ainsi que plusieurs dirigeants dont le président Agnelli écopent d’une suspension d’un an et de 20.000 euros d’amende. Le club devra lui verser 300.000 euros d’amende et disputer deux matchs à huis clos et un sans la Curva Sud. L’intéressé pourra bien sûr faire appel, tout comme le procureur fédéral, Giuseppe Pecoraro, visiblement pas totalement satisfait de la sentence dans des propos rapporté à l’ANSA.
Cette sanction s’applique uniquement dans les compétitions gérées par la FIGC.