Julian Bertazzo Tobar est l’assistant de Bruno Pivetti au sein de l’équipe de Tombense de Minas Gerais en troisième division brésilienne. Élève de Vitor Frade et de sa fameuse périodisation tactique, auteur de deux ouvrages sur le sujet, il a retracé son parcours et sa vision du jeu pendant deux heures. Un entretien riche que nous publions en deux parties. Voici la seconde centrée sur la semaine d’entraînement et la récupération d’après-match.
Préambule : la spécificité recherchée par la périodisation tactique (PT) n’est pas vide de sens, sa réalisation nécessite le morphocycle avec ses principes méthodologiques (inspirés des notes tirées du livre de Jorge Couto Reis) qui ont un lien fort avec ce qu’est l’activité football et la manière dont l’humain apprend.
On peut le résumer par cette formule, c’est un AUTO/ECO/HETERO APPRENTISSAGE.
– Le principe de propension
– Le principe de la progression complexe
– Le principe de l’alternance horizontale
Voici une photo du modèle morphocycle, certains sujets seront abordés dans les questions suivantes.
Images tirées du livre de Jorge Couto Reis |
C’est souvent concernant le principe de l’alternance horizontale qu’il y a beaucoup de confusion, quels sont pour toi les éléments les plus importants à prendre en compte dans ce principe ?
JBT : En réalité, tout comprendre est vraiment important pour ne pas être dans la confusion. Étudier la physiologie, les impacts que les situations peuvent avoir sur le joueur. L’idée principale est un paradoxe que nous devons gérer de la meilleure façon possible : développer le joueur en tant qu’individu et développer le côté collectif de l’équipe (une des manifestations du binôme-dilemme « individuel-collectif » dont parle Vitor Frade). Pour réaliser ce développement, l’entrainement est essentiel et indispensable. Et c’est précisément à ce stade que le paradoxe arrive ! Il n’y a pas de développement, il n’y a pas de gain sans entrainement. À son tour, l’entraînement génère de la fatigue, de l’usure. Par conséquent, bien faire ce développement est un art, car en même temps que nous devons prêter attention à ce développement concomitant de l’équipe et des individus (à tous les niveaux), nous devons gérer la récupération du match précédent (ce qui prend normalement 4 jours, pour se faire) et gardez à l’esprit que nous devons arriver 100% frais pour le prochain match, pour y jouer au top. Par conséquent, il est nécessaire de bien gérer l’acquisition et la récupération au cours de la semaine suivant les différents jours (une des manifestations du trinôme-dilemme « fatigue-récupération-développement » dont parle Vitor Frade).
Jens Bangsbo, lorsqu’il était à la Juve en tant que prépa physique, a montré qu’après un match, toute l’équipe n’était pas rétablie avant un minimum de 4 jours, se référant notamment au niveau de glycogène dans le muscle. Donc l’entraînement le plus proche du jeu devrait avoir lieu le jeudi si nous sommes sur un morphocycle du dimanche au dimanche.
JBT : Oui, en plus, l’usure est également mentale. C’est aussi cet élément que l’on prend en compte dans l’idée de faire une récupération passive le lendemain du match et une récupération active 2 jours plus tard. Et puis regarde, en ce moment j’étudie le français. Je ne peux pas le faire sans interruption, j’ai besoin d’une pause pour mieux m’assimiler.
Dans ton livre tu écris « les périodes de récupération sont fondamentales, non seulement pour permettre l’auto-rénovation et l’évolution des structures impliquées dans le mouvement, mais aussi pour la stabilisation de l’apprentissage effectué, c’est dans ces périodes que les circuits neuronaux se renforcent, ce qui permet la véritable acquisition du ‘jeu’ vécu et expérimenté. »
JBT : Je te donne un exemple : en ce moment, nous sommes dans la deuxième semaine de reprise (période dite « préparatoire » ou « pré-compétition »). Samedi nous avons fait un match (11 contre 11) entre nous 2×30 minutes. Ce n’est pas si long, si tu tiens compte du fait qu’aujourd’hui en match, on joue près de 100 minutes avec le temps supplémentaire. Il arrive que, pour les joueurs, en ce moment, 2 fois sur 30, c’est très exigeant, car il faut penser qu’ils ont eu 45 jours de vacances et qu’ils reviennent juste maintenant. En fin de compte, c’est la sensibilité. Parfois dans la logique conventionnelle, on dirait que le lundi on devrait s’entraîner « à fond » car deux fois sur 30 ce n’est pas suffisant et on est en « présaison », et donc « il faut s’entraîner beaucoup ». Pour nous, il est important de respecter les temps et cette adaptation. Aujourd’hui, mardi, nous avons eu un entraînement fantastique avec un niveau d’intensité très élevé, les joueurs sont sortis en disant « quel bon entraînement », « je suis mort »… Je leur ai dit, savez-vous pourquoi l’entraînement était si bon aujourd’hui ? Eh bien parce qu’hier nous avons fait la récupération.
Autre souci sur ce principe de l’alternance horizontale, l’entrainement à M + 3 serait le « jour de tension » ou pire « le jour de la force » comme s’il n’y avait pas de tension les autres jours. Aussi, dans le livre PTvsPT de Xavier, Victor Frade le définit lui comme le jour des « petites choses », des micro-principes et associé à la couleur bleue. Peux-tu nous parler de la symbolique des couleurs dans le morphocycle selon une image très intéressante ?
JBT : Oui en fait, selon Vitor Frade, les contractions musculaires peuvent être décrites sous 3 indicateurs fondamentaux:
- La tension (Couleur bleu) des fibres musculaires, réalisées lors de la contraction musculaire.
- La vitesse de la contraction des fibres musculaires impliquées dans le mouvement (couleur jaune)
- La « durée » (Couleur verte) mais attention, ce n’est pas la durée de la contraction, dans le sens d’augmenter le temps de la contraction, mais c’est la densité, c’est-à-dire la quantité/fréquence avec laquelle se produit le schéma de contractions impliqué dans la concrétisation de notre jeu.
Donc le vert vient du mélange de bleu + jaune et meilleur est ce mélange, meilleure est la couleur du vert. C’est l’une des plus grandes vérités de la périodisation tactique !
Ce « bleu » tu as dit, il se manifeste plus clairement dans le jeu dans les cycles d’étirement-raccourcissement, dans les contractions excentriques, les changements de direction, les accélérations, les freinages, les sauts, les finitions, etc.
Et dans la nouvelle image du morphocycle (voir plus avant) si vous voyez M+3 avec des bandes bleues c’est le quart de la partie où nous allons essayer de maximiser le degré de tension des contractions, c’est la partie acquisition individuelle. Et la partie vert clair qui correspond à une récupération active sous forme de jeu dans la grande majorité du temps (cela peut aussi être fait avec des CPA, ou d’autres exercices qui ne sont pas ainsi joués), Elle est utile et fondamentale (comme complémentaire) en ce qui concerne la récupération de la partie quart mais aussi pour la récupération du match précédent, puisque comme on l’a dit il faut 4 jours pour être à 100% pour toute l’équipe. Moi, par exemple, j’ai l’habitude de faire un exercice dans lequel je maximise la tension à l’échelle individuelle, par exemple et ensuite des situations jouées pour le vert clair.
D’un autre côté, sur le plan personnel, ce jour-là, je ne fais pas situations 10vs10 car pour moi la complexité que cela implique est trop proche de ce que nous avons dans un match. Sans parler de la dynamique dont nous avons besoin dans ces situations, de l’usure que cela crée et que le lendemain je ferai presque tous les entraînements basés sur ce type de sollicitation (le jour vert), donc l’alternance est essentielle.
Par conséquent, ce jour-là, je préfère faire plus de choses sectorielles ou intersectorielles, pour te donner un exemple: 6vs4, 8vs6, etc… Par exemple, si je veux travailler sur ma ligne de 4 défenseurs : le basculement, défense des centres, cadrage, couverture etc. Je peux mettre mes 4 défenseurs contre 6 attaquants. Je dois créer des situations où cela se produit beaucoup plus de fois que d’autres, mettant ainsi les défenseurs dans une situation d’infériorité, et que l’espace de jeu, les règles, permettent que cela se produise plusieurs fois. Cela peut également se faire avec un 5vs5 sous forme de jeu réduit, cela peut être de plusieurs manières. Nous ne parlons pas de recettes, mais de propensions. L’exercice sera créé en fonction des besoins du moment et peut prendre différentes formes. Logiquement, il faut respecter la dynamique performance-fatigue-récupération de chaque jour, dans ce cas précis, les bandes vertes qui vont récupérer le bleu fondamental.
Tu as là 3 exemples dans lesquels vous pouvez travailler les mêmes concepts, sous différents scénarios, en respectant la logique du jour.
Il se dit que cet entraînement, la partie vert clair, doit être plus proche du « football de rue », c’est-à-dire sans trop de charge cognitive, pour faire «travailler» des choses qui sont déjà dans le subconscient.
JBT : Ce que je partage de cette phrase, c’est que la formation doit toujours être proche de l’esprit de la rue dans le sens de la compétitivité, du désir de gagner, de la joie et de la spontanéité dans ce que nous faisons. Par exemple, vous arrivez dans un club et les joueurs ne seront guère habitués à jouer comme vous le pensez à 100%, peut-être pas à 30% dans de nombreux cas. Peut-être que plus au milieu et à la fin de la saison, vous êtes déjà à un autre niveau et les choses deviennent plus naturelles et automatiques. Il me semble que ces moments doivent avoir un côté acquisitif, mais ce n’est pas la même acquisition au niveau individuel que l’on recherche dans le quart. Mais il y a beaucoup de choses importantes à acquérir, comme dans les situations précédentes, bien défendre les centres, le basculement, les pressions, la couverture, que ce soit au niveau du groupe, sectoriel, intersectoriel, peu importe, il y a beaucoup de concepts qui demandent du temps et de la répétition… L’accentuation… Et ces moments, à mon avis, servent à cela aussi. À quoi sert l’entrainement, il faut en tirer le meilleur parti !
Comment évalues-tu le travail effectué ? La fameuse « charge ».
JBT : Nous l’avons déjà évoqué à travers une réflexion sur les données. Il existe certains appareils qui permettent de cartographier (et non de contrôler) certaines facettes du joueur (en fonction de critères que les créateurs de ces applications ont développés ou que les prépas physiques interprètent), comme le firstbeat, la catapulte, les gpsports, polar, etc. Cela parle de la dimension physique. Ensuite, par exemple, l’analyse vidéo du match précédent, les séances d’entraînement, etc. sont d’excellents outils pour évaluer les performances du joueur et de l’équipe.
Utilises-tu l’échelle de Borg ?
JBT : Pas ici mais avant oui, surtout dans un contexte où vous ne disposez pas de ressources technologiques pour savoir quel impact la séance a eu sur l’individu (d’après lui), le protocole de bien-être est également intéressant, similaire, mais avec plus d’informations auxquelles le joueur lui-même répond. Je vais te dire ce qui s’est passé lors de l’entrainement d’aujourd’hui avec l’application firstbeat.
Aujourd’hui, la session était très, très exigeante à tous les niveaux, et le résultat qui a été produit par cet appareil était un « entrainement de « maintien ». Demandez aux joueurs s’il s’agissait de cela ! Il arrive que ces applications ne puissent pas mesurer, mesurer la réalité en tant que telle. Alors, comment évaluer un entraînement ?
- Le plus important pour moi est que ce sur quoi je voulais travailler s’est effectivement passé dans l’entrainement avec qualité. Pour que vous puissiez observer les efforts, les interactions, le nombre de situations dans lesquelles ce que vous vouliez voire s’est produit.
- Et si vous avez un support technologique, vous pouvez analyser, mais il faut toujours relativiser et associer ces données à ce que l’on a vu, car ce sont des nombres, c’est-à-dire qu’il ne sert à rien de les regarder isolément, selon la réalité complexe du football. En ce sens, il existe une technologie Catapult qui vous permet de synchroniser les données physiques avec l’entraînement et les jeux. Autrement dit, un individu a fait X courses à grande vitesse. Vous pouvez voir à quel moment dans le jeu cela s’est produit. Dans d’autres clubs, j’ai déjà participé à des réunions du staff d’après-match, dans lesquelles les joueurs qui présentaient les données « métriques » physiques les plus élevées étaient surestimés, alors qu’en réalité ils avaient fait beaucoup de courses à grande vitesse parce qu’ils étaient mal positionnés, parce qu’ils avaient mal interprété le jeu. Instantanément, ou simplement parce que l’équipe a connu des échecs collectifs qui ont eu un impact sur la dimension physique. C’est pourquoi il est très important de contextualiser et de qualifier les chiffres. En fait, si nous voulons nous rapprocher de la compréhension de la réalité, c’est fondamental.
Comment se fait la prévention des blessures lors de la périodisation tactique ? On dit généralement en PT que la meilleure prévention est « d’habituer le muscle à la spécificité de notre jeu et à l’imprévisibilité du jeu ».
JBT : Sans doute que la meilleure prévention des blessures est le morphocycle. Les pauses, les moments de récupération… Respecter la récupération, entre les entraînements, pendant l’entraînement, au sein d’un exercice et entre les exercices. Une autre chose très importante est ce qu’on appelle « Afinar tuercas y tornillos » : certains types d’abdos, en faisant attention à ne pas surcharger le psoas iliaque (par exemple) déjà très sollicité dans le jeu, certains types d’étirements. Le renforcement de la région « CORE » est très important, en fonction de nos caractéristiques d’êtres humains et de l’hyper-sollicitation de certains muscles dans le football. Ces exercices peuvent se réaliser tous les jours de la semaine, avant l’entraînement, mais aussi entre les exercices et parfois entre 2 séquences d’un exercice.
Autre point étonnant soulevé dans la PT est la question de la récupération active 2 jours après le match. Cela se fait avec comme exercice de base le 3 contre 3. Peux-tu nous en dire plus sur l’idée derrière cela ?
JBT : Oui, en effet, c’est une idée très rare pour beaucoup de gens. C’est quelque chose dont nous devons tenir compte lorsque nous arrivons à un endroit : la culture des gens, quelles sont les habitudes de vos joueurs, logiquement sans perdre de vue l’essence de ce que vous considérez comme fondamental. D’habitude dans le football, la récupération se fait avec des courses à vitesse faible ou modérée, la piscine, les étirements, le vélo, c’est-à-dire normalement les activités où dominent les voies aérobies, la voie oxydative. Activités continues de « faible intensité». Le problème est que le joueur se fatigue en fonction du mélange de toutes les voies métaboliques, de l’interaction de toutes, de ce que nous appelons le réseau bioénergétique qui vous apporte des performances… Alors comment allons-nous récupérer en agissant uniquement sur l’une des voies ? Pire encore, d’une manière décontextualisée du jeu.
Ainsi, Vitor Frade crée le concept de récupération à travers ce qui est fatigué, c’est-à-dire le réseau bioénergétique représentatif du jeu. Faire le 3vs3 avec les gardiens de but car il contient tout ce que le jeu a. Tout le monde peut tirer au but, presser, sauter… de façon plus uniforme que dans un éventuel 4vs4 ou 5vs5 où certains interviendraient déjà moins que les autres.
Il s’agit donc d’efforts de forte intensité qui s’appliqueront principalement aux voies anaérobies alactiques, mais pour une durée très courte de 1 minute, 1 minute 30 maximum de travail et 6 minutes récupération (par exemple) avec 2-3 série au cours de l’entrainement. L’idée est de réveiller le corps puis de récupérer. Et dans ce moment de repos, quand la récupération commence, Véronique Billat est très claire à ce sujet, c’est là que la ré-oxygénation des muscles et le renouvellement ont lieu. Pendant ces moments, la performance de la voie aérobie est prédominante. On parle de situations où toutes les voies interagissent, avec différents degrés de prépondérance, selon le moment (activation / repos). Et pour la part de la récupération (de cette « partie fondamentale »), vous pouvez jouer au tennis-soccer, soccer-volleyball, faire certains types de rondo… Peut-être que vous travaillez aussi un peu de technique individuelle. Inventez des choses qui vont vous permettre de récupérer, en sachant que l’essentiel est ce 3vs3 avec des gardiens de but.
Autre question, comment s’entraîner sous le prisme de la périodisation tactique avec 2 ou 3 séances par semaine et quelle séance garder en priorité ?
JBT : Si j’ai 2 ou 3 séances, je dois d’abord me demander quelles sont les priorités ? Ici aussi le contexte est fondamental, vous jouez le dimanche, si vous vous entraînez le lundi, comment allez-vous ? Session de récupération. Il faut prendre en compte comme nous l’avons dit le jour du match précédent et le jour du prochain match. Vous avez 2 entraînements que vous pouvez, par exemple, mélanger du bleu avec du vert le premier jour et du jaune avec du vert le second. Il n’y a pas de recette.
En ayant la possibilité de choisir les dates, il faudrait garder alors la journée « verte » en M+4 car c’est là que tu entraînes l’équipe d’un point de vue collectif.
JBT : Je te rejoins, si tu as 3 jours, tu fais un jour « bleu », un jour « vert », un jour « jaune ».
Quels paramètres prends-tu en compte lors de la réalisation de votre morphocycle ? Comment tu le construis ? Par exemple, il y a des entraîneurs qui disent ignorer le match précédent pour se concentrer uniquement sur le prochain…
- Ma première pensée est toujours : quelle est mon idée de jeu pour un match ? Quel aspect de mon idée de jeu je souhaite entraîner sur le moment ? C’est très important. Choisir et prioriser ce qui est vraiment nécessaire à entraîner dans la semaine. Où en sommes-nous maintenant ?
- Puis en respect à la méthodologie, le morphocycle pour assurer la spécificité à tous les niveaux
- Que s’est-il passé dans le dernier match ? et ce qui peut arriver dans le prochain match, ce sont des aspects essentiels.
Ensuite, tu gardes le lien entre le match précédent et le suivant.
JBT : Oui, bien sûr. Je fais aussi généralement l’analyse du match le lendemain matin, je prends quelques notes sur ce qu’il faut améliorer et prépare le morphocycle qui est envoyé au staff, quand j’étais entraîneur-chef. Tout le monde amène ses pensées et ce n’est pas quelque chose de fixe, nous analysons le processus au jour le jour. Par exemple, après une observation mercredi, il peut être nécessaire de modifier quelque chose lors de la session du jeudi. Les objectifs généraux sont donc définis après l’analyse du match et en fonction du prochain adversaire et ensuite on s’adapte à l’« ici et maintenant » au quotidien. La manière dont nous allons mettre les idées en pratique peut changer en fonction d’une série de circonstances.
Propos recueillis par Pierre Maze
Merci beaucoup à Julian pour le temps passé malgré son emploi du temps chargé. Et bonne continuation à lui dans l’apprentissage de la langue française. NB : son livre existe en portugais et en espagnol avec un côté très pédagogique. Merci également aux autres coachs qui à travers des discussions et la lecture de leur livre ont permis d’enrichir cet entretien : Jorge Maciel, Jorge Couto Reis, Xavier Tamarit et donc Julian Bertazzo Tobar.