C’est la grosse polémique du moment en Amérique du Sud. En milieu de semaine, Lucas Martínez Quarta y Camilo Mayada sont déclarés positifs à l’hydrochlorothiazide, un médicament diurétique prohibé par l’agence mondiale de lutte contre le dopage et pouvant masquer la prise d’autres produits illicites.
River Plate s’est défendu dans un communiqué, expliquant que ces résultats positifs sont causés par une pilule énergétique donnée habituellement aux joueurs dont la provenance a changé récemment. D’autres cas pourraient donc se manifester au sein du club, alors que le règlement prévoit une exclusion de la compétition en cas de troisième joueur « dopé » au sein d’une même équipe.
Certains tels José Luis Chilavert, jamais avare de sorties médiatiques fracassantes, réclament pourtant une élimination immédiate.
« Il existe un lien très étroit entre River et la Commebol (la confédération sud-américaine de football, ndlr). C’est vrai que D’Onofrio (le président de River Plate, ndlr) gère la Conmebol où la corruption persiste. […] Je ne sais pas si River l’a fait pour gagner un avantage illicite mais ce sont des substances prohibées. River doit être éliminé, je n’ai pas de doute que si ça avait été une autre équipe ça aurait déjà été le cas. […] On a tout gagné avec Vélez en parcourant le continent sans prendre de pilules. Si à mon époque le médecin de l’équipe venait me voir pour me donner une pilule, il se serait pris une baffe ! Les joueurs de River doivent être durement sanctionnés », a lâché l’ex-gardien strasbourgeois sur Radio Mitre.
Le Paraguayen annonce d’ailleurs que le club de Guarani, futur adversaire de River en huitièmes, va ainsi demander l’exclusion directe des Argentins. Le peuple millionario retient son souffle.