Trop c’est trop ! Après deux journées de 2. Bundesliga, l’Union Berlin qui s’était présenté comme candidat potentiel à la montée n’a engrangé qu’un petit point sur six possibles.
Ce samedi, le déplacement au Viktoria Cologne, modeste pensionnaire de D4, dans le cadre de la Coupe d’Allemagne semblait être l’occasion rêvée de lancer la saison des Unioner, et surtout aurait pu faire oublier l’amère élimination au premier tour de la saison passée face à l’un des promus de l’époque : le FC Heidenheim.
Pourtant, au terme d’un match particulièrement intense, ce sont les Colonais qui se sont imposés 2-1, malgré une ouverture du score berlinoise peu avant la mi-temps. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase des 2000 Rouge et Blanc (parcage sold-out) qui avaient effectué le déplacement.
Dans un communiqué posté sur leur page Facebook, le groupe de supporters Die Eisernen a fait la synthèse des critiques formulées par le public et en a tiré la conclusion que la mentalité de l’Union Berlin, réputée hargneuse et combative, était peut-être en train de s’effacer. Sans chercher de coupables en particulier, les Eisernen ont tout simplement mis en garde la direction des risques que pouvaient créer les nouvelles ambitions sportives sur l’aspect traditionnel de l’équipe. Et les ultras de conclurent en réclamant une rencontre à huis clos avec l’effectif, afin de mettre les choses à plat pour la suite d’une saison déjà mal embarquée.
La direction du club n’a pas directement réagi à cet appel, cependant les joueurs ont subi un entraînement supplémentaire au lieu du repos dominical habituel, comme une sorte de punition. Et on pouvait lire ce matin sur leur page officielle une citation de Socrate ( » le philosophe, pas le footballeur « , sic) qui en dit long sur les leçons tirées de cette défaite : « l’être intelligent apprend de tout et de tout le monde. L’être normal apprend de ses expériences. L’idiot croit toujours tout savoir ».