Déjà fragilisé après sa mise en retrait de la présidence de la Fédération française de football (FFF) le 11 janvier dernier, Noël Le Graët a vu une enquête s’ouvrir à son encontre pour harcèlement moral et sexuel lundi 16 janvier d’après le parquet cité par l’AFP.
Cette procédure, initiée avant même les conclusions attendues de l’audit de la FFF concernant son comportement envers des employées, découle du témoignage de l’agente Sonia Souid à l’Equipe et BFMTV concernant les messages déplacés de l’homme de 81 ans.
Ses propos ont aussi été recueillis par les auditeurs de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) d’après le quotidien Le Monde.
Dans l’après-midi Noël Le Graët a fait parvenir une réaction à l’AFP par l’intermédiaire de ses avocats et dément « toutes (les) accusations de harcèlement moral ou sexuel ou toutes autres infractions pénales ». Le Breton d’origine s’est également étonné d’avoir appris « par voie de presse » l’ouverture de cette enquête. Il a enfin signalé les « nombreuses interférences et pressions politiques » venues, selon lui, de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera.