Le Luzenac AP aurait-il crié victoire trop vite ? Dans un communiqué commun publié ce vendredi, la Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération française de football (FFF) ont commenté la décision du Conseil d’Etat de mardi 6 octobre. Un contentieux les oppose au club ariégeois depuis 2014, qui s’était vu refuser une accession en Ligue 2 en 2014 faute d’infrastructures suffisantes.
« Le LAP a enfin gagné sur le plan juridique ce qu’il avait obtenu sur le terrain un soir d’avril 2014 devant tout le peuple ariégeois! », jubilait ainsi cette semaine l’équipe présidée par Jérôme Ducros.
« Cette présentation ne correspond pas à la réalité. Il est exact que par une décision rendue le 2 octobre dernier, le Conseil d’État a validé l’arrêt de la cour administrative d’appel de Bordeaux du 25 juin 2019 annulant, mais uniquement pour une irrégularité de procédure, la décision du conseil d’administration de la LFP du 27 août 2014 qui avait refusé l’accession de Luzenac en Ligue 2. Cependant dans le même temps le Conseil d’État a reconnu que cette décision n’était pas illégale sur le fond mais au contraire pleinement justifiée. Par deux autres décisions rendues elles aussi le 2 octobre dernier, il a en effet rejeté les recours par lesquels Luzenac tentaient de remettre en cause les autres arrêts de la cour administrative d’appel de Bordeaux du 25 juin 2019 rejetant ses demandes indemnitaires dirigées contre la LFP et la FFF », mentionne le communiqué des deux institutions.
En substance, selon la FFF et la LFP, Luzenac ne peut donc ni prétendre à une réintégration en Ligue 2 ni aux 42 millions d’euros d’indemnités réclamées. L’interminable feuilleton continue.