Le match entre Metz et Lyon a été interrompu à la 30e minute par l’arbitre Lionel Jaffredo samedi après un jets de pétards sur le gardien rhodanien Anthony Lopes.
Le match ne reprendra jamais alors que les Grenats menaient pourtant 1-0. Depuis, le groupe ultra de la Horda Frenetik positionné dans le secteur des faits est sous le feu des accusations.
L’association de la Tribune Est répond sans détour ce lundi soir sur page Facebook :
« Nous condamnons fermement ce geste incompréhensible et stupide et espérons que l’exploitation des images de vidéosurveillance permettra de rapidement identifier le ou les auteurs de ces actes, et de les mettre face à leur responsabilité individuelle (…)
Le groupe n’a JAMAIS toléré ni encouragé leur utilisation, ils n’ont pas leur place dans un stade et leur usage doit être puni. Pire encore est le fait de les lancer en direction d’individus, que ce soit dans un stade ou ailleurs (…)
Pour autant, notre groupe n’a pas vocation à se substituer au travail fait par les stadiers et les forces de police lorsqu’il s’agit d’identifier ou d’interpeller un individu en infraction (…)
Il n’est pas sérieux de nous accuser de ne pas avoir vu ces actes déplacés. Rappelons que les stadiers présents et proches du bloc n’ont également pas pu les apercevoir (…)
S’il s’avère que le(s) coupable(s) sont membres de notre groupe, nous prendrons les mesures nécessaires à notre niveau, à savoir l’exclusion immédiate et définitives de notre association. Les nouvelles des personnes blessées sont plutôt rassurantes, ce qui reste la priorité absolue. Nous leur souhaitons un rétablissement le plus prompt possible. »
Une mise au point plus que bienvenue alors que les conséquences auraient pu être dramatiques pour les tympans de Lopes.