Le Guatemala a été suspendu vendredi de toute compétition internationale, sanction en vigueur aussi bien pour l’équipe nationale que les clubs.
La raison, la FIFA avait monté un comité de normalisation au sein de la fédération guatémaltèque de football (Fedefut) afin de réviser ses statuts pour les mettre en conformité et pour organiser de nouvelles élections. Mais le 25 octobre, ce comité a vu son mandat rejeté lors d’une assemblée générale, se voyant ainsi « dans l’impossibilité d’agir ».
Cette suspension durera « jusqu’à ce que le Fedefut vote la prolongation du mandat du comité de la FIFA », et que « les nouveaux statuts de la Fedefut soient adoptés par son assemblée générale ».
L’Argentine pourrait aussi faire les frais de problèmes de gouvernance de sa fédération. Me Monserrat Giménez, avocate de la Conmebol (confédération sud-américaine de football), prévient à Radio Continental : « Si l’Etat ne met pas fin à son influence, cela se finira comme au Guatemala et il y aura des sanctions. Si les dirigeants croient que parce que c’est l’Argentine, il n’y aura pas de suspension… »
Ambiance.