Un protocole national pour la prévention des infiltrations mafieuses et de la criminalité organisée dans les clubs pros a été signé mercredi en présence du ministère de l’Intérieur Angelino Alfano (centre-droit) et Carlo Tavecchio.
L’initiative est raillée par certains qui estiment que le président de la FIGC doit grandement son mandat à son ami Claudio Lotito de la Lazio dont les méthodes sont parfois douteuses.
« Nous voulons un football sans mafia, qui ne soit pas sali par des infiltrations criminelles, un football propre, sans violence », assène Alfano.
Le contenu de cet accord reste vague, si ce n’est que le contrôle de certaines données bancaires sera resserré pour éviter l’arrivée de repreneurs malveillants à la tête des clubs. « Si nous l’avions eu, certaines faillites auraient pu être évitées », affirme le ministre.
Tavecchio abonde : « Le cheminement pour arriver à cette accord a commencé il y a plus d’un an lorsque nous avons étés confrontés au cas de Parme. Je l’ai suivi pendant six mois, j’ai vu des individus improbables faire des offres sans en avoir les moyens. Ces individus se recyclent chaque année, ils font couler un club et on les retrouve dans un autre. »
Sur ce point, l’histoire ne peut que donner raison au patron du football italien.