C’est la bombe de la réunion de l’AFA, la fédération argentine, ce mardi. Le comité exécutif a réuni seulement la moitié de ses représentants (23 sur 45) avec en grands absents : River Plate, Boca Juniors, San Lorenzo et Racing. Seul Independiente était présent parmi ce quinté du panthéon argentin.
Olé rapporte que le nombre de participants minimum a été atteint de justesse, évitant la suspension de la séance. C’est dans ce contexte que Luis Segura, président jusqu’aux prochaines élections du 30 juin, a par ailleurs annoncé qu’il ne se représenterait pas.
Le climat est tendu, d’autant que les géants argentins ont laissé filtré leur volonté de créer une ligue parallèle à l’AFA. Cette idée intervient alors que la formule à 30 équipes s’avère un nivellement par le bas et que la rupture du programme “Fútbol Para Todos” du précédent gouvernement est proche.
Ce que confirme Matías Lammens, président de San Lorenzo au micro de TyC Sports : « C’est une éventualité dont nous parlons, ce serait une chance. Il n’y a rien d’avancé mais on l’a manifesté avec d’autres dirigeants ».
« Non seulement, ce serait un bond en qualité en plus d’être la solution au football argentin », affirme-t-il tout en assurant qu’il n’y a aucune volonté de rupture mais « d’améliorer les revenus et le produit offert ».
L’influent Lammens a aussi un rôle – on l’oublierait presque – au sein de l’AFA en tant que trésorier. Il promet : « toutes les parties seront consultées sur les décisions ». Nul doute que les modalités de cette éventuelle ligue profiterait encore plus aux clubs puissants.
Bluff ou véritable coup politique ?