Daniele de Santis, l’auteur du coup de feu mortel pour Ciro Esposito en mai 2014 a exposé de nouveau ses arguments à la barre ce jeudi. Le Romain soutient toujours avoir agi en dernier recours.
« C’était un supporter de Naples qui avait le pistolet. Au cours de la bagarre, ma tête a heurté la crosse de l’arme à feu, mais je suis parvenu à l’arracher aux mains de celui qui la possédait », narre-t-il.
De Santis maintient : « Je me souviens qu’il était corpulent et n’appartenait pas au groupe de personnes dont Ciro faisait partie. Ensuite, j’ai tiré des coups, mais je ne me rappelle pas combien. Puis je me suis évanoui. »
L’ex-ultra de l’AS Roma affirme aussi ne pas s’être rendu compte d’avoir touché le jeune supporter napolitain.
Les avocats de la famille de Ciro Esposito ont qualifié cette version de « contradictoire », réclamant la réclusion à perpétuité contre l’accusé.