Une « affaire » qui a pris trop d’ampleur par rapport à ce qu’elle aurait dû. Voilà comment les ultras lensois interprètent les réactions aux incidents survenus vendredi soir à Loon-Plage à l’occasion du match de préparation entre Lens et Dunkerque.
Des jets de fumigènes et de pétards sur la pelouse ont forcé l’arbitre à interrompre la rencontre. Joris Delle, le nouveau gardien du Racing dont un projectile est arrivé à deux mètres de lui, en a eu les oreilles qui sifflent.
Le correspondant de l’Equipe dans la région annonce à tort sur Twitter que le portier a été blessé par des pétards jetés par des Red Tigers 1994.
Le tweet circule dans le stade et déclenche la colère de certains membres du groupe – dans un contexte déjà tendu par la situation du club – qui décident d’aller s’en prendre verbalement au journaliste présent en tribune de presse.
Les différentes parties se sont depuis expliquées par téléphone selon nos sources et le journaliste agressé « ne fait pas l’amalgame entre 4-5 personnes et le groupe entier ». Mais pour la hiérarchie de La Voix du Nord les Red Tigers « ne sont plus les bienvenus dans (leur) colonnes » même si « tous ne sont pas à mettre dans le même panier (sic) « .
« C’est pas forcément intelligent de notre part ce qu’il s’est passé vendredi, reconnait-on du côté des ultras. Après, si eux (La Voix du Nord, ndlr) ont décidé de ne plus relayer nos informations, c’est comme ça. Cela ne nous fait ni chaud, ni froid ». Et de regretter « les proportions prises assez énormes » suite à ces incidents.
Comme le confirme un photographe présent sur la pelouse : « Le pétard a claqué à deux bons mètres mais Monsieur D. a accusé publiquement les Tigers d’avoir blessé le gardien lensois […] Il faudrait AUSSI que la presse n’en rajoute pas et relate tous les faits tels qu’ils le sont ». Cela va être difficile pour certains sans donner la version d’une partie prenante.