L’image a été repris en boucle. Kevin Prince-Boateng enlevant son maillot et quittant le terrain suite à des supposés cris racistes lors du match du Milan AC contre Pro Patria le 3 janvier 2013.
Seulement le jugement en appel qui a été rendu ces derniers jours tranche en faveur d’une version bien différente de celle qui a largement été relayée à l’époque.
Le juge Pietro Caccialanza l’affirme : « Il est très probable, bien que Boateng a démenti, que sa réaction était déterminée par la perception qu’il a eu d’une personne du public envers sa compagne Melissa Satta (chroniqueuse télé célèbre en Italie accueillie par des épithètes vulgaires, ndlr) ».
L’ex-Milanais avait réagi en envoyant violemment le ballon en direction des supporters. Le juge s’appuie aussi sur une réaction opposée du joueur lors de cris jugés racistes entendus contre la Juve en avril de la même année, dans un match bien plus tendu et où Boateng a fait le choix de les ignorer.
D’autres incohérences dans ce dossier sont pointés : Pourquoi, autre joueur de couleur rossonero, Emanuelson n’a-t-il pas été aussi visé ? Surtout, un point du jugement est crucial : le « buh » est « impossible à assimiler à des cris de signes mais représente une manifestation générique d’antipathie envers l’équipe adverse ou ses joueurs ».
Des preuves vidéos vont même en ce sens. Les tifosi ont donc été absouts de cris racistes. Trop tard, le mal est fait.
C est faut ce que ta dit,ils ont même lance une couteau sur Kevin Constant.
Rien à voir, cherche sur google c’était pas le même match…