Incroyable rebondissement dans l’affaire de matchs truqués Calcioscommesse en Italie qui avait éclaté juste avant l’Euro 2012.
Le parquet de Crémone a renvoyé devant la barre Antonio Conte (condamné à 4 mois de suspension pour délit de non-dénonciation) et 103 autres personnes.
Cette fois les charges sont encore plus lourdes, le sélectionneur italien est accusé de fraude sportive lorsqu’il était à la tête de Sienne pour un match contre AlbinoLeffe le 29 mai 2011.
En clair, l’ex-entraîneur de la Juve n’est plus seulement accusé d’avoir été spectateur, mais bien d’avoir été l’un des protagonistes de ce vaste scandale. En revanche, l’accusation d’association de malfaiteurs n’est plus d’actualité. Le procureur a en outre annoncé que la défense de Conte de l’époque est caduque.
Carlo Tavecchio assure que son technicien restera toutefois à la tête de la Squadra Azzura jusqu’à la fin de son contrat en 2016.
Autre grand nom parmi les déférés à la barre : Stefano Colantuano, ex-entraîneur de l’Atalanta et aujourd’hui à l’Udinese, pour le même motif concernant Crotone-Atalanta de 2012 présumé truqué.
Et dire que le Calcio vient tout juste de découvrir que la moitié des équipes de Serie B sont impliqués dans le même genre de combines…