La première coopération judiciaire européenne contre le hooliganisme entre 7 pays membres de l’UE et la Commission européenne est née ce jeudi à
La Haye (Pays-Bas) à l’initiative d’Eurojust (chargé de renforcer la coopération judiciaire européenne).
France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Belgique, Suède, Autriche et Portugal ont décidé de regrouper leurs experts pour préparer l’Euro 2016 et 2020 : forces de police, magistrats et juges. À noter l’absence de l’Italie, l’Allemagne ou encore l’Espagne à cette réunion.
L’objectif est de prévenir, enquêter et de sanctionner les auteurs d’éventuels débordements et dégradations en ville mais aussi les vendeurs de billets au marché noir et dealers lors de ces compétitions.
En particulier l’Euro 2020, qui se tiendra dans 13 villes différentes (Monaco, Dublin, Londres, Glasgow, Bakou, Copenhague, Budapest, Saint-Pétersbourg, Rome, Amsterdam, Bucarest, Bruxelles et Bilbao) dispersées aux quatre coins de l’Europe.
Plusieurs points ont été évoqués à cette rencontre telles que : dans quel pays poursuivre pénalement les supporters violents, comment obtenir les preuves rapidement de leur pays d’origine ou comment mettre en contact les autorités judiciaires avant les manifestations sportives.
« Pour affronter avec succès ces phénomènes de violence, il faut se baser sur des expériences partagées et les meilleures pratiques des États membres qui ont déjà organisé des événements sportifs ou qui vont en organiser », assure Michael Rothaermel le responsable des sports au sein d’Eurojust.
Ceci, a-t-il souligné, « aidera à rendre le football plus sûr pour tout le monde avec un effet dissuasif pour les hooligans ». La DNLH (Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme) a de son côté déjà commencé à se préparer pour l’Euro 2016 organisé en France.