La commission de discipline de la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL) a exclu cette nuit Boca Juniors de la Copa Libertadores en cours, suite aux incidents graves qui avaient éclaté lors du huitième de finale retour de Copa Libertadores contre River Plate. River affrontera donc les Brésiliens de Cruzeiro en quarts.
Boca Juniors a également écopé de quatre matchs à huis-clos et quatre matchs à l’extérieur sans supporters visiteurs lors de ses prochaines participations à une compétition continentale. Le club présidé par Daniel Angelici écope également d’une amende de 200.000 dollars.
En Amérique du Sud, la décision de la CONMEBOL a été jugée clémente. Avant le verdict, le journal argentin Clarin avait notamment évoqué une possible suspension de Boca de toutes compétitions internationales pendant un an.
Lors du huitième de finale retour de Copa Libertadores entre Boca et River, de graves incidents avaient entraîné la suspension du match à la mi-temps dans une ambiance délétère. Six joueurs de River Plate avaient été aspergés de gaz irritant, jeté depuis les tribunes à leur retour des vestiaires.
Le club du quartier de la Boca, à Buenos Aires, a sept jours pour faire appel de la décision de la confédération continentale.
En 2011, suite aux incidents en marge de la relégation de River Plate, le club du quartier de Núñez avait aussi écopé d’une sanction jugée trop légère : cinq matchs hors du Monumental, son enceinte traditionnelle, dont deux à huis-clos. Des supporters avaient vandalisé le stade, à quelques semaines de la Copa América en Argentine.
Moralité : en Amérique du Sud, comme en Argentine, mieux vaut s’appeler Boca Juniors quand on pratique le vandalisme.
Avec Bastien Poupat à Buenos Aires