Dans un courrier adressé à Anne Hidalgo en début de semaine, la maire (PS) de Paris, l’ADAJIS (Association de Défense et d’Assistance Juridique des Interdits de Stade) sollicite « l’ouverture du dialogue pour organiser au mieux la venue de plusieurs dizaines de supporters de l’équipe de football féminine du PSG ».
L’association qui a pris le relais de Liberté pour les Abonnés (LPA) énumère dans cette lettre les différents matchs de l’équipe féminine auxquels les ultras parisiens n’ont pu assister à Charléty cette saison.
Comme l’ADAJIS le souligne, « le PSG étant détenteur d’une liste de noms de personnes interdites de stade autorisée (validée ?) par la CNIL, il lui est parfaitement possible d’interdire l’accès à l’enceinte aux seuls individus concernés ».
« Cependant depuis, la direction du club continue d’écarter une grande partie de ses supporters sans discernement », est-il indiqué en référence à Lens-PSG du 17 octobre et à PSG-Lyon le 8 novembre en Ligue des champions féminine.
Les ex-abonnés du Paris Saint-Germain demandent ainsi à l’édile socialiste de les « recevoir afin de faire un état des lieux du traitement réservé à [ses] administrés par la direction du PSG et (de) mettre en place une médiation visant à ce que les mesures nécessaires pour écarter les fauteurs de trouble n’empêchent plus les amoureux du club phare de la capitale d’assister aux rencontres se déroulant dans Paris ».
Et de rappeler un paradoxe : « Les supporters parisiens accueillis avec respect et encadrés le 1er novembre 2014 à Lyon pour le match des féminines du PSG au stade de Gerland contre l’Olympique Lyonnais, n’ont à l’inverse pas eu le droit d’accéder… au stade Charléty pour le match contre l’Olympique Lyonnais ».