En début de saison, l’Atlético de Madrid a modernisé son logo. Ce qui n’est pas du goût des supporters les plus radicaux du Frente Atlético.
Mais c’est depuis dimanche dernier contre le Deportivo La Corogne que la polémique éclate au sein des Colchoneros. Les ultras se sont mis à chanter : « Le logo, on n’y touche pas ! »
Gabi, le capitaine de l’Atlético, a d’ailleurs appuyé la requête : « Je pense qu’il y a eu tellement de changements cette saison (y compris le nouveau stade, ndlr) que les gens ne s’identifient pas. Il faut toujours écouter les supporters, les respecter et surtout les aider ».
« Le logo est le même, il y a notre ours, notre arbre, nos rayures … », répond de son côté le président Enrique Cerezo. Cette semaine, le Frente Atlético en a remis une couche à l’entraînement avec une banderole, et jeudi contre le Sporting Lisbonne en Europa League les mêmes chants ont résonné dans le virage des ultras. Une nouvelle banderole mentionnait : « Atléti, écoute tes supporters ». Reste qu’à ce stade, un retour en arrière semble peu probable.
Min. 13. 1-0. El fondo sur canta "el escudo no se toca". Pancarta "Atleti, escucha a tu afición" pic.twitter.com/7El3cE6TEj
— Atlético de Madrid (@Atletico_MD) April 5, 2018
Bonjour,
pas d’accord avec Enrique Cerezo.
Le langage héraldique à ses normes. Ici, sans entrer dans les détails, le burelé de 8 pièces de gueules et d’argent (rouge et blanc) devient un champ de gueules à 3 pals d’argent. Rien à voir…
Sans parler de la bordure d’or oubliée pour de l’azur (bleu), etc.
Il faut bien comprendre que le blason c’est l’identification, d’une personne, d’une ville, d’une corporation, etc, donc changer le sens de l’ours, supprimer le vert de l’arbre, ce sont des pertes d’identité. Comme si on avait supprimer l’appartenance, l’adhésion à un symbole. Ce qui pour un supporter est troublant.
Un drapeau d’Espagne avec 2 fasces bleues au lieu d’être rouge, ce ne serait plus le symbole de l’Espagne.
Alors le président qui dit : “Le logo est le même, il y a notre ours, notre arbre, nos rayures …” eh bien non Monsieur le président, ce n’est pas la même chose.